Quelques mots sur le soufre. Dissertation / [J. Moulierac].

  • Mouliérac, Jeanne.
Date:
An XI [1803]
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Credit: Quelques mots sur le soufre. Dissertation / [J. Moulierac]. Source: Wellcome Collection.

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    décomposait , son oxigène ayant plus d’affinité avec la matiè¬ re combustible qu’avec le soufre de l’acidë , se portait sur elle , et formait un gaz qui se dégageait , tandis que le sou¬ fre restait à nud. Sthal concluait de l'a que le soufre était le résultat de l’acide sulfurique combiné au phlogistique de la matière employée. Il avait ensuite recours à la synthèse. Pour cela il brûlait du soufre dans des vaisseaux clos, et obtenait de l’acide sulfurique , parce que l’oxigène de l’air contenu dans les vaisseaux se portait sur le soufre, et l’aci¬ difiait. L’expérience que Sthal invoquait le plus en faveur de son système, et qu’à peu de chose près Glauber (x) et Boyle (i) avaient faite avant lui, sans en tirer les même conséquences, consiste à faire un sulfure de potasse au moyen d’un tiers de charbon, et deux tiers de sulfate de po¬ tasse fondus dans un creuset. Lorsqu’après avoir dissout le sulfure de potasse dans l’eau, l’on s’emparait de la po¬ tasse par quelques gouttes d’acide sulfurique , il se faisait un précipité de soufre: donc disait Sthal , le soufre a ete produit par la combinaison du phlogistique du charbon avec l’acide sulfurique du sulfate. Les bases d’oû Sthal tirait ses conclusions étaient fausses, les procédés étaient tous marqués au coin de l’erreur, en ce qu’ils ne permettaient pas de tenir compte des matières ga- seusesqui se combinaient et de celles qui se dégageaient, non plus que du résulcat de l’opération. Cependant la doctrine (ï) Glauber , de igné secret» philosophor. pag. 37 , itu. glauberus concentrants pag. 576. 661. (2) Vid. Boyle , ckim. scept. pag. 196.