Lettre à Monsieur de Haen ... en réponse à ses questions sur l'inoculation ... / [S.A.D. Tissot].

  • Tissot, S. A. D. (Samuel Auguste David), 1728-1797
Date:
1759
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Credit: Lettre à Monsieur de Haen ... en réponse à ses questions sur l'inoculation ... / [S.A.D. Tissot]. Source: Wellcome Collection.

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    *4 ravager Amfterdam avec tant de fureur, que tout les accidens produits par toutes les autres maladies nétoient qu’un jeu ou une bagatelle,mis en parallèle avec ceux de celle-ci, qui détruifoit les vaiiTeaux, les fucs, les chairs, les os, même des membres en¬ tiers, ou les privoit de tout mouvement. Sorbait Hollandois, Médecin de la maifon Impériale, & qui ôccupoit il y a So ans la chaire que vous remplirez aujourd’hui, s’explique pofitivement: ceft une ma¬ ladie aiguë, dit-il, par-là même dangereufe; fi quel¬ quefois elle effc extrêmement heureufe, d’autres fois il s’y joint une malignité , qui ravage les hommes comme la pelle. Quelquefois, dit VilliS, les pe¬ tites veroles font mortelles & peftiferées. En 1654, il y en eut beaucoup, mais plufieurs malades guerif- foient: en 16495 il Y moins de malades, & un beaucoup plus grand nombre de morts. Sidenham ell trop connu, pour qu'il foit befoin de rapeller l’effrayant tableau qu il fait de cette maladie. ^ En 16S6, il y eut à Généve une épidémie extrême¬ ment meurtrière. Hofman parle dune, qui , de vingt malades, en tuoit dix-huit. Baglivi en vit une à Rome en 1702, qui faucha une quantité in¬ nombrable d’enfans. Rama zi ni en vit] une fi fe- Tocd en 1691, qu’elle moilfonnoit tous ceux qui en étoientattaqués. Riedltn, dans fa nombreufe prati¬ que, en obferva d'horriblement malignes, & il aver¬ tit fagement de ne pas négliger les bénignes, parce qu’elles peuvent très-aifement le devenir . Elles firent de grands ravages à York en-1717' Feu M. Hel- vetiuS, pere de l’homme illuftre, qui vient de s’int*