Atlas d'ophthalmoscopie : représentant l'état normal et les modifications pathologiques du fond de l'oeil visibles a l'ophthalmosope composé de 12 planches contenant 59 figures tirées en chromolithographie accompagnées d'un texte explicatif et dessinées d'après nature / par R. Liebreich.
- Liebreich, Richard.
- Date:
- 1885
Licence: Public Domain Mark
Credit: Atlas d'ophthalmoscopie : représentant l'état normal et les modifications pathologiques du fond de l'oeil visibles a l'ophthalmosope composé de 12 planches contenant 59 figures tirées en chromolithographie accompagnées d'un texte explicatif et dessinées d'après nature / par R. Liebreich. Source: Wellcome Collection.
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![FOND DE L'ŒIL NORMAL DIFFÉRENCES INDIVIDUELLES Après avoir considéré dans la planche I le fond de l'œil normal dans toute son étendue, nous allons en étudier les détails, notamment les différences de coloration qu'il présente, ainsi que les diverses conformations de la papille, dessinées sur la planche II. Le réseau vasculaire si riche et si complexe que possède la choroïde est situé dans un stroma pigmenté et recouvert, à la face interne de cette membrane, d'une couche simple de cellules d'épithélium pigmentaire. Lorsque cette couche est très foncée, elle cache complètement tout ce qui se trouve derrière elle. Les cellules épithéliales n'offrent-elles, au contraire, qu'une faible pigmentation, elles laissent alors apercevoir les vaisseaux de la choroïde. On peut même distin- guer jusqu'aux ramifications vasculaires les plus fines, à condition que le stroma qui les renferme soit également peu pigmenté. Mais si le stroma est d'une coloration très foncée, il soustrait à l'observation les branches de petit calibre et forme des intervalles sombres dans le réseau à larges mailles des vaisseaux plus volumineux. La figure 1 est dessinée d'après un individu à cheveux noirs, dont l'iris offrait une couleur brune très foncée. Elle représente une pigmentation extrêmement sombre du stroma, ainsi que de l'épithéhum. La figure 2 est prise au contraire sur un sujet à cheveux blond clair, ayant l'iris bleu. Grâce à la couleur claire du stroma et à la pigmentation encore plus faible de l'épithéliuni, nous distinguons nettement dans cette figure les vaisseaux ohoroïdiens jusqu'à leurs dernières ramifications. Quatre vasa vorticosa y laissent apercevoir une partie plus ou moins considérable de leurs rameaux. Visibles jusqu'au voisinage de leur tronc dans l'angle inférieur gauche de la figure, ils en restent plus éloignés dans l'angle supérieur du côté droit. Les deux autres angles du dessin n'intéressent chacun que les limites d'un vortex. Dans la figure 3, la pigmentation] du stroma est des plus sombres, cefie de l'épithélium très faible; c'est pourquoi les vaisseaux choroïdiens s'y inontrent séparés par des espaces intervasculaires d'une teinte plus foncée et grisâtre. Un épithélium plus sombre ne voile ces vaisseaux que dans le voisinage du pôle postérieur de l'œil (à droite et en bas de la figure). Dans les figures 4 et 5, le stroma est clair et l'épithélium nous montre un degré moyen de pigmentation, qui favorise tout particuHèrement l'examen des cellules de cette couche. Le grossis-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21642035_0018.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)