Dictionnaire botanique et pharmaceutique, contenant les principales propriétés des minéraux, des végétaux et des animaux, avec les préparations de pharmacie, internes et externes, les plus usitées en médecine et en chirurgie, d'après les meilleurs auteurs anciens, et sur-tout d'après les auteurs modernes / par une société de médecins, de pharmaciens et de naturalistes [Nicolas Alexandre].
- Alexandre, Nicolas.
- Date:
- 1802
Licence: Public Domain Mark
Credit: Dictionnaire botanique et pharmaceutique, contenant les principales propriétés des minéraux, des végétaux et des animaux, avec les préparations de pharmacie, internes et externes, les plus usitées en médecine et en chirurgie, d'après les meilleurs auteurs anciens, et sur-tout d'après les auteurs modernes / par une société de médecins, de pharmaciens et de naturalistes [Nicolas Alexandre]. Source: Wellcome Collection.
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![Plantes sudorifiques. Les plantes sudorifiques sont celles qui pro- voquent la sueur \ les diaphorëtiques celles qui excitent l’insensible transpiration. Il s’échappe continuellement par les pores de la peau une humeur sous la forme d’une vapeur imperceptible ; c’est l’insensible transpiration. La matière de la transpiration et de la sueur est la sérosité du sang chargée des parties les plus ténues et les plus broyées de la lymphe ; cette sérosité est nécessaire pour entretenir la fluidité, et il est essentiel qu’elle ne s’échappe ni trop, ni trop peu. L’évacuation qui se fait par ce moyen est la plus considérable du corps humain, et elle ex- cède toutes les autres évacuations sensibles ; les expériences de Sanetorius, de Dodart, de Keil, le prouvent d’une manière incontestable. Lors- que cette transpiration se trouve diminuée ou arrêtée , il en résulte plusieurs maladies. Les plantes que l’on nomme sudorifiques et les dia- phorétiques, sont propres à rétablir cette trans- piration , ou à exciter la sueur. On doit être très circonspect dans l’adminis- tration des sudorifiques , parce qu’ils peuvent quelquefois produire deux effets contraires , sa- voir : la trop grande dissolution ou le trop grand épaississement du sang, suivant la disposition du malade ; ainsi les sudorifiques et les d;«/■])/ta- ré tiques , qui sont d’un si grand secours , font un fort mauvais effet lorsqu’on les donne raial-à- propos, surtout au commencement des maladies aiguës , elles ne font qu’augmenter la raréfaction](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24906116_0048.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)