Volume 1
Nouveaux éléments de médecine opératoire / par Alf. A.-L.-M. Velpeau; accompagnés d'un atlas de 20 planches in 4o gravées, représentant les principaux procédés opératoires et un grand nombre d'instruments de chirurgie.
- Velpeau, A. A.-L.-M. (Alfred Armand Louis Marie), 1795-1867.
- Date:
- 1832
Licence: Public Domain Mark
Credit: Nouveaux éléments de médecine opératoire / par Alf. A.-L.-M. Velpeau; accompagnés d'un atlas de 20 planches in 4o gravées, représentant les principaux procédés opératoires et un grand nombre d'instruments de chirurgie. Source: Wellcome Collection.
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![surplus, qu’une question tout-à-fait secondaire et de la plus mince importance. Permis à cliacun, dans une discussion pareille, de se conformer à de telles conven- tions, ou de les rejeter, sans en tenir aucun compte. i Avant ropération. Le premier objet qui appelle la sollicitude du chirurgien avant de pratiquer une opé- ration, est d’en saisir les indications. C'est à cette occa- sion que les connaissances médicales les plus étendues et les plus précises lui deviennent sur-tout indispensables. Après avoir établi que la guérison est impossible de toute autre manière que par l’intermède des actions mécaniques, il faut encore qu’il en reconnaisse l’utilité et qu’il acquière la conviction que le malade courre moins de dangers en s’y soumettant qu’en restant sous les coups de l’affection qui les nécessite. Ce n’est, en conséquence, qu’a l’aide d’un diagnostic éclairé par les notions les plus positives d’anatomie pathologique, d’un pronostic fondé sur ce que le jugement le plus sain peut apprendre de la mar- che ou de l’issue probable des dérangements de 1,’orga- nisme, et d’une appréciation aussi exacte que possible de la puissance ou de la valeur des agents thérapeutiques ordinaires, qu’il lui est permis de résoudre ce pre- mier problème , dont une des faces ne me semble- pas avoir été d’ailleurs envisagée sous son véritable point de vue. Je veux parler de celle qui est relative au choix à faire entre l’opération proprement dite et les autres médications qu’on pourrait lui substituer. Ainsi, de ce que la tumeur lacrymale considérée jusqu’ici comme de nature à ne pas sortir du domaine de la médecine opé- ratoire, cède quelquefois au régime, à la méthode anti- ])hlogistique, de ce que certaines tumeurs du sein se dissipent sous l’influence de la compression, on aurait lout-a-fait tort, selon moi, d’en conclure, comme on l’a fait dans ces derniers temps, que l’essai de ce traitement doit toujours précéder et être tenté dans le but de reu-](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21306473_0003_0036.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)