Considérations sur les crises dans les maladies : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mai 1838 / par Camille Pioch.

  • Pioch, Camille.
Date:
1838
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Credit: Considérations sur les crises dans les maladies : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mai 1838 / par Camille Pioch. Source: Wellcome Collection.

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    aller jusqu’à produire des concrétions calculeuses [dacryoUtiles )\ l’obli- tération des conduits excréteurs delà glande; une tumeur lacrymale déve- loppée dans le tissu cellulaire, ou dacryops; enfin , l’hydatide de la glande lacrymale. 4° Causes et traitement des fièvres intermittentes pernicieuses. I. Les fièvres intermittentes pernicieuses se développent principalement dans les lieux où se rencontrent des exhalaisons marécageuses; celles-ci sont dues à la décomposition de matières végétales et animales, formant dépôt après l’évaporation des eaux. II. Le temps de la nuit; les saisons du printemps, de l’été, de l’automne; la différence de température du jour et de la nuit; la chaleur réunie à l’hu- midité ; l’état électrique de l’atmosphère ; la pluie après une grande séche- resse ; l'apparition de brouillards ; celle d’insectes, dont la présence décèle la constitution marécageuse d’un pays; la position basse des marais , sont autant de circonstances qui, seules ou combinées, favorisent faction des miasmes ou leur développement. III. Toutes les causes sédatives , la crainte, la tristesse, le décourage- ment, le chagrin, la mauvaise qualité des eaux, un froid excessif, les affections vives de l’àme , favorisent les fièvres ataxiques intermittentes; les vapeurs élevées des corps d’un grand nombre d'hommes, les plaies considérables, un état de dégradation de l’économie par des maladies antérieures, paraissent les développer quelquefois, ou tout au moins sont très-favorables à leur développement. IV. Le quinquina ou le sulfate de quinine est le seul remède à opposer aux lièvres intermittentes pernicieuses ; les autres moyens ne remplissent que des vues secondaires de curation. V. La quantité de 4 gros ou d’une once au plus de quinquina, de 20 à 40 grains de sulfate de quinine, suffit pour arrêter les paroxysmes de la lièvre à son plus haut degré d’intensité. La première dose doit être la plus forte; le reste doit être donné à doses décroissantes : le remède est plus énergique, quand la dose en a été prise dans un temps plus court.