Considérations sur les crises dans les maladies : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mai 1838 / par Camille Pioch.

  • Pioch, Camille.
Date:
1838
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Credit: Considérations sur les crises dans les maladies : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mai 1838 / par Camille Pioch. Source: Wellcome Collection.

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    VI. Il faut placer le remède dans le temps de l’intermission ou de la rémission, et dans la déclinaison des accès, quand la fièvre est sub-intrante. VII. Dans le cas de danger, on doit agir sans délai et sans préparalion de l’individu; quand la nature d’une épidémie fait soupçonner le caractère pernicieux d’une fièvre qui, sous une apparence assez bénigne, a cependant un symptôme prédominant, on doit se bâter d’administrer le quinquina. VIII. Son usage doit être continué quelque temps après la cessation des accès , surtout s’il n’a pas provoqué de crises. IX. Si le médecin est appelé au milieu d’un accès qui menace le malade de mort, on doit s’attacher à modérer les accidens par les moyens appro- priés, pour arriver au prochain paroxysme, qui sera combattu par les fébri- fuges. X. Obvier au vomissement du quinquina par son association à l’opium , et dans le cas d’embarras des premières voies, user d’émétiques et d’évacuans, avant d’en venir au quinquina; il faut encore lui joindre des remèdes appropriés à la nature des complications. XI. Enfin, au printemps , chez des sujets pléthoriques, la saignée peut devenir nécessaire. FIN.