Considérations sur les crises dans les maladies : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mai 1838 / par Camille Pioch.

  • Pioch, Camille.
Date:
1838
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Credit: Considérations sur les crises dans les maladies : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 mai 1838 / par Camille Pioch. Source: Wellcome Collection.

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    que les précédons, pouvaient encore juger la maladie , quoique rarement; mais ces crises exposaient à des rechutes. Ces jours étaient le 3e, le 5e, le 9% le 13e et le 19°. Nous retrouvons ici le 9% que Galien rangeait parmi les critiques du second ordre, et par conséquent, il est probable qu’en sa laveur, on faisait une exception de la mauvaise réputation attribuée aux jours provocateurs. Van-Swietcn n’admet pour intercalaires que le 3e et le 5e pour le premier septénaire, et avec peine le 9 e pour le second. Il est facile de remarquer que, au moyen de ces jours, les jours critiques sont beaucoup plus multipliés dans les deux premiers septénaires pour les cas aigus, tandis qu’ils deviennent plus rares dans les septénaires suivans. Le jours vides sont ceux qui n’indiquent rien ou qui jugent malheu- reusement. Le 6e était un des plus redoutables aux yeux de Galien; les autres n’avaient aucune importance par eux-mêmes ; mais , comme on admettait que la nature, occupée à se débarrasser de scs ennemis les jours critiques et indicateurs, se reposait les jours vides , les anciens choisissaient ceux-ci de préférence pour placer leurs remèdes : c’est pourquoi ils les avaient nommés jours médicinaux , et c'étaient le 6e, le 8°, le 12e, le 16e et le 18°. En résumé, jours éminemment critiques : le 7e, le 14e et le 20e, c’est-à-dire, les derniers jours des trois premiers septénaires; critiques du second ordre et indicateurs : le 4e, le 11“ et le 17e, qui tombaient au milieu de chaque septénaire; jours intercalaires : le 3e, le 5e, le 9°, le 13e, le 19 ; enfin, jours vides et dangereux : le 6e, le 8e, le 12e, le 10e, le 18°, etc. Remarquons que, d’après la manière dont les jours sont ordonnés dans Hippocrate, le 4e tombait au milieu du premier septénaire de la maladie, dont le dernier était le 7e; que le 11e dans le second septénaire, était encore le 4e de ce septénaire, dont le 7e jour était le 14e de la maladie. Mais, pour comprendre comment, en conservant le meme ordre, le 4e jour du 3e septénaire tombait le 17e, au lieu de tomber le 18e, comme d’ailleurs le voulait Archigène, il faut admettre qu’IIippocrate, d’après l’ordre de succession dans lequel les crises s’étaient offertes à lui , avait uni la 3e semaine à la 2 , la 4e à la 3e, de manière que le dernier jour d’un ordre septénaire commençât le 1er jour du septénaire suivant , et que vingt jours complets, et non pas vingt-un, comprissent l’évolution de trois septé-