Essai sur l'affection scrophuleuse : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] novembre 1841 / par Jacques-Isidore Carrière.

  • Carrière, Jacques Isidore.
Date:
1841
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Credit: Essai sur l'affection scrophuleuse : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le [...] novembre 1841 / par Jacques-Isidore Carrière. Source: Wellcome Collection.

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    des membres, tandis que, dans la seconde , elle at- taque les os du crâne et de la face. D’ailleurs, quoi qu’on en ait dit, les mêmes remèdes ne leur con- viennent pas. Hunter, Vigaroux , Richerand et plu- sieurs autres médecins regardent la mercuralisation comme une cause puissante de scrophules. Cullerier considère la vérole comme la complication la plus grave de cette maladie, parce que les préparations mercurielles nécessaires pour guérir la première, ne manquent pas d’aggraver la seconde. Enfin , on rencontre beaucoup de pays où les maladies scro- phuleuses sont fort communes, tandis que la vérole y est fort rare, et réciproquement. C’est donc, d’après une observation superficielle et incomplète, qu’on a regardé la syphilis comme la cause-mère des scrophules ; on ne peut nier, cependant, qu’elle n’exerce une influence fâcheuse sur la production de cette maladie, en détériorant la constitutiop des individus qu’elle atteint. On a voulu faire peser la même accusation sur la vaccine. Cette accusation qui paraissait être tombée dans l’oubli, a été reproduite tout récemment par un médecin de Paris, M. Verdé-de-Lisle. Voici les conclusions]d’un Mémoire, publié par l’auteur que nous venons de citer. « La pelite-vérole est une ma- ladie fnécessaire pour séparer et éliminer du sang certaines humeurs naturelles. Le virus vaccin ne détruit pas le germe de lia petite-vérole, comme on lui en supposait la propriété ; mais il agit seulement en.