Contribution expérimentale à la connaissance des méthodes propres à déceler dans l'eau le bacille d'Eberth et les variétés du B. coli : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 novembre 1901 / par Dobri Géleskoff.

  • Géleskoff, Dobri, 1874-
Date:
1901
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Credit: Contribution expérimentale à la connaissance des méthodes propres à déceler dans l'eau le bacille d'Eberth et les variétés du B. coli : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 novembre 1901 / par Dobri Géleskoff. Source: Wellcome Collection.

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    - 8 - Dès le {lél)iit des l’ocherches sur ce sujet, on avait l’cconnu la difficulté de déceler le bacille d’b^bertli dans des milieux où il est mêlé à des microorgauismes divers et notamment dans l’eau. Et on avait dû avoir recours à des artifices spéciaux sur lesquels nous reviendrons plus loin. C’étaient des conditions dysgénésiques relalivcment bien tolérées par le bacille (îoli et que tous les artifices proposés, s’ils pouvaient éliminer une partie, au moins, des bactéries dont la présence gêne la recherche du bacille’ typhique, n’éliminaient jamais le Goli ; bien au contraire, lui donnaient l’avanlage sur le bacille d’Eberth. Et, c’est parce que ces artifices, appliqués aux eaux sus- pectes, mettaient en évidence le Coli de ces eaux que l’on décorait du nom de bacille d’Eberth, que l’on avait cru si sou- vent trouver, dans les analyses d’eaux de la première période. En d’autres termes, les méthodes, proposées au début pour le bacille d’Eberth, étaient surtout excellentes pour le bacillus communis. De sorte qu’a partir du moment où 1 on avait pié- cisé les caractères distinctifs de ces bacilles, on considère que la présence du Coli, dans l’eau, était un des principaux obsta- cles à la recherche du bacille typhique. En fait, des expériences montrèrent (Grimbert) que dans 1 eau stérilisée et additionnée artificiellement de Coli et d’Ebertli, il était très difficile de trouver ce dernier. L’insuccès de la recherche du bacille d Eberth dans les eaux suspectes de fièvre typhoïde, dans cette seconde péiiode et l’hypothèse que ces résultats étaient dus, non pas à ce qu’il est réellement absent, mais à l’insuffisance des méthodes, sus- citèrent la poursuite de nouvelles méthodes d’isolement. Diverses techniques, soit disant mieux adaptées au but, se firent jour et notamment la méthode d’Elsner. Les résultats de la recherche changèrent alors un peu, mais moins qu ou ne