Contribution expérimentale à la connaissance des méthodes propres à déceler dans l'eau le bacille d'Eberth et les variétés du B. coli : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 novembre 1901 / par Dobri Géleskoff.
- Géleskoff, Dobri, 1874-
- Date:
- 1901
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Credit: Contribution expérimentale à la connaissance des méthodes propres à déceler dans l'eau le bacille d'Eberth et les variétés du B. coli : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 novembre 1901 / par Dobri Géleskoff. Source: Wellcome Collection.
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![(]’emf)loyer des teinpcralnres moins élevées, 42°, 41“ qui, nous l’avons déjcà vu, sont nuisibles aux diverses bactéries aquati- les, ou bien d’abréger beaucoup le temps d’exposition à 43“. Dans l’un et l’autre cas, les bactéries gênantes ne sont pas suffisamment anéanties. De là, l’idée de faire intervenir une autre condition élective susceptible, tout en respectant les bacilles du groupe Coli- Eberth, de nuire aux autres microbes et particulièrement à ceux que la chaleur respecte. Nous avons alors pensé à combiner l’emploi de l’acide phé- nique avec la chaleur. Nous avons remarqué, en effet, que quelques variétés, tel que le subtilis, qui sont respectées par la température de 43 (même il pullule jusqu’à 46° et au delà) sont très sensibles à l’acide pbénique. Nous ne devions pas nous arrêter à une méthode consistant à faire intervenir l’acide phénique en même temps que la cha- leur, en faisant une culture dans du bouillon phénique, à une température dysgénésique. Nous avons vu, dans notre chapitre d’historique, que c’est là la base de la méthode de Vincent. Cette méthode peut bien convenir à la recherche du Goli, mais nous ne la jugeons pas convenable pour le bacille d’E- berth. Nous avons vu, en effet, d’après nos expériences précé- demment exposées, que même, sans acide phénique, le bacille typhique pousse mal dans le bouillon à 43°, ,en présence du colibacille, et, qu’on a les plus grandes chances de voir ainsi étouffés ce bacille et les formes fragiles de Coli, par les formes vivaces de ce dernier. A plus forte raison, en faisant intervenir simultanément l’acide pbénique et la chaleur, risquei ait-on de voir le bacille d Eberth très mal traite. Nous tiou\ons, cependant, plus loin, une expérience, dans laquelle, nous](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22403188_0048.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)