Optique physiologique / par H. Helmholtz ; traduite par Émile Javal et N.Th. Klein.
- Hermann von Helmholtz
- Date:
- 1867
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Credit: Optique physiologique / par H. Helmholtz ; traduite par Émile Javal et N.Th. Klein. Source: Wellcome Collection.
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![aucune diminution de l’image. Celte diminution, si elle avait lieu, était doue si faible, que le léger trouble de l’image, produit par l’interposition de la cornée, était suffisant pour la rendre insensible. Pour pouvoir calculer ou évaluer de combien la réfraction dans l’oeil diffère, en réalité, de ce qu’elle serait si le pouvoir réfringent de la cornée était réelle- ment égal à celui de l’humeur aqueuse, nous allons établir, d’après la for- mule 12) (§ 9), les constantes optiques de fa cornée, et, pour cela, poser n' = 1, n' — n, n = n-\- A n, rl = r, r.2 <=r— Ar, les grandeurs A », Ar e l’épaisseur d de la cornée pouvant être considérées comme très-petites par rap- port à n et à r. Si nous transportons ces notations dans les équations 12 (§ 9), négligeant les puissances supérieures des petites quantités, nous trouvons, poul- ies distances focales, (n — I ) d — n Ar \ ï n (n — I ) r / ] La différence entre les distances focales et la valeur que nous obtenon n — 1 en posant A» = 0 est une grandeur du second ordre; il en est de même de la distance x, de la face antérieure delà cornée au premier point principal, comptée en avant : . d. A>» ) n (» — 1 ) j 1 a). La distance A qui sépare les deux points principaux, devient même une quan- tité du troisième ordre : ^ d- A n «r I b). Pour le calcul des images, il suffira doue de ne considérer qu’une seule réfrac- tion à la surface antérieure de la cornée cl de prendre l’indice de réfraction de la cornée égal à celui de l’humeur aqueuse. La deuxième partie du système optique de l’œil est constituée par le <rri<ituiiin. — En avant de cette lentille se trouve l'humeur aqueuse, en arrière le corps vitré. Comme les indices de réfraction de ces deux substances ne diffèrent que fort peu, nous les considérerons comme égaux. Dans les systèmes optiques, dont le pre- mier et le dernier milieu sont identiques, les points principaux se confondent avec les points nodaux. Nous pouvons donc pour le cristallin, comme pour les lentilles ordinaires de nos instruments d’optique, identifier ces deux sortes de points. Mais le cristallin diffère essentiellement de nos lentilles de verre en ce que la densité de sa substance, au lieu d’être uniforme, va en augmentant de dehors en dedans. Comme nous ne connaissons pas exactement la loi de cette augmenta- tion, nous ne sommes pas à même de calculer complètement la marche des rayons lumineux à travers le cristallin, et de déterminer exactement la position de ses foyers et de ses points principaux. Il faut nous contenter de trouver des limites pour la position de ces points. A cet effet, on peut établir les propositions 1) et 2) suivantes :](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b24932334_0117.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)