Le fluide des magnétiseurs : précis des expériences du baron de Reichenbach sur ses propriétés physiques et physiologiques, classés et annotées / par le lt-colonel de Rochas d'Aiglun.

  • Rochas d'Aiglun, Albert de, 1837-1914.
Date:
1891
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Le fluide des magnétiseurs : précis des expériences du baron de Reichenbach sur ses propriétés physiques et physiologiques, classés et annotées / par le lt-colonel de Rochas d'Aiglun. Source: Wellcome Collection.

    68/200 (page 60)
    ])onc, le Premier emet quelque chose d’invisible le jour, qui reinporl.c sur reflliive visible de l’autre. J’ai montrö autre part (1) avec beaucoup de preuves ä l’ap- piii, qu’une personne sensitive doit, pour pouvoir dormir tranqiiillement ou seulement setrouver bien, etreplacee de teile Sorte qu’en dormant eile ait la tete au Nord et que lorsqu’elle est assise, qu’elle marche, qu’elle se promene en voitLire, son visage soit dirigd vers le Sud. Gomme le magnetisme ne fournit pas une explication süffisante de ce fait, je fus longtemps dans l’incertitude ä ce sujet, jusqu’ä ce que j’eus decouvertreffluvequime donnala clef du mystere. Le globe terrestre agissant comme un grand aimanl, dmet de puissants effluves quipartent de ses poles. Or nous avons vu que, d’une part, tous les effluves qui viennent de nous ont une tendance vers le Sud, et, d’autre part, que les poles magnetiques ont une teile action sur les effluves des poles isonomes, qu’ägrande distance ddjä, ils les repoussent. G’est donc que le pole nord de la terre qüi agit jusqu’ä notre 48® degre de latitude et impose ä tous nos- effluves cette inclinaison de 10 ä 15 degrds vers le Sud,, que pergoivent partout nos sensitifs, Lesesprits dclaires parmi les mddecins, admettent depuii plus de Cent ans le fait que, dans beaucoup de maladies nerveuses, des passes dites mesmeriques soulagent dans. aux poles n’avaient pasile pouvoir directeur sur les effluves exlörieurs des crislaux qu’on leur opposail quand ils emanaient de crislaux, que, au contraire, les pöles d‘un aimanl onl une acllon direclrice puissanle non seulement sur les effluves d'un aimanl qu’on lui oppose, mais encore sur ceux des crislaux. Ils agissenl d’une facon appreciable sur les effluves de möme nom, les poussenl hors de leur direclion axiaie el les forcent ä adopler plus ou moins exaclemenl l’horixoniale. (1) L’komme sensitif, vol. 1, p. 80.