Volume 1

Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement / par L. Testut ; avec la collaboration pour l'histologie et l'embryologie de G. Ferré et L. Vialleton.

  • Leo Testut
Date:
1889-1894
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Licence: Public Domain Mark

Credit: Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement / par L. Testut ; avec la collaboration pour l'histologie et l'embryologie de G. Ferré et L. Vialleton. Source: Wellcome Collection.

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    celle des os les plus importants des membres supérieur et inférieur, mesurée sur vingt sujets, dont le plus petit présentait lm,38 de haut, et le plus grand lm,86. TAILLE TRONC, du vertex à la symphyse du pubis LONGUEUR DU MEMBRE THORACIQUE depuis l’acromion LONGUEUR DU MEMBRE PELVIEN depuis la symphyse du pubis FÉMUR TIBIA PÉRONÉ HUMÉRUS RADIUS CUBITUS lm,38 70 C. 55 c. 68 c. 32 C. 27 C. 26 C. 24 c. 17 c. 19 c. 1,43 71 65 72 38 31 30 27 19 22 1,45 70 67 75 40 32 31 29 20 22 1,47 74 60 73 38 32 31 26 19 21 1,49 74 65 75 38 32 31 29 20 22 1,54 75 69 79 40 33 32 29 21 24 1,60 80 75 80 45 38 37 32 24 26 1,64 81 71 84 44 36 35 30 24 26 1,65 75 72 90 45 38 37 32 25 27 1,67 80 76 87 45 38 37 31 24 27 1,69 85 72 84 44 36 35 31 22 25 1,70 82 75 88 46 38 37 32 25 27 1,75 86 76 89 46 39 38 32 25 26 1,77 89 78 88 46 38 37 33 25 28 1,78 90 75 88 46 37 36 33 24 26 1,79 91 77 88 46 38 37 33 24 27 1,80 92 77 88 46 40 39 33 25 27 1,83 95 78 88 46 39 38 34 25 28 1,85 90 78 93 47 43 42 33 25 27 1,86 95 78 81 47 39 38 33 25 27 On conçoit sans peine les applications importantes que peuvent avoir de pareilles mensurations. Nous pouvons, en effet, par la seule inspection de ce tableau ou à l’aide d’une opération arithmétique des plus simples, résoudre le problème suivant, que l’on rencontre à chaque pas, soit en médecine légale, soit en anthropologie : étant donné quelques os ou même un seul os, le fémur par exemple, d'un sujet inconnu, déterminer la taille de ce dernier. On admet généralement qu’il suffît d’ajouter 41 millimètres (représentant l’épais¬ seur des parties molles) à la longueur d’un squelette pour avoir la longueur du sujet vivant. Il ne faut pourtant pas se dissimuler qu’on n’aura jamais avec cette méthode que des résultats approximatifs. Car, s’il existe un rapport de lon¬ gueur, rapport indéniable, entre les différents os dont se compose le squelette et la taille, ce rapport est loin d’être constant. Il présente, au contraire, des variations ethniques et sexuelles encore peu étudiées, et aussi des variations individuelles qui nous sont toujours inconnues, et dont, par conséquent, nous ne pouvons jamais tenir compte. Dans le problème en question, il pourra donc exister, et il existera même le plus souvent, un certain écart entre le chiffre obtenu par le calcul et le chiffre réel. Il serait à souhaiter que de nouvelles recherches viennent nous fixer sur la limite maxima de cet écart.