Des altérations de la glande sous-maxillaire au cours de la rage / W.-W. Podwyssotzki.
- Volodymyr Pidvysotskyi
- Date:
- 1908
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Credit: Des altérations de la glande sous-maxillaire au cours de la rage / W.-W. Podwyssotzki. Source: Wellcome Collection.
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![vornelmilich die subinaxillaren uud sublinguale» Drüsen; an denselben be- raerkt man sowohl makroscopisch als aucli mikroscopisch die Ersclieinungen der acuten Entzündung» (p. 58). Si l’on en juge par ces lignes, il faut admettre que dans la glande sous-maxillaire des animaux morts de rage, il n’y a que des phénomènes d’inflammation aiguë avec émigration leucocy- taire, etc. Nous allons voir plus bas que cela ne répond pas à la réalité. Enfin, en 1906 Ménétrier9) en traitant des maladies communes à l’homme et aux animaux, consacre à l’anatomie pathologique du système nerveux dans la rage quatre pages, mais se borne à ces quelques mots quant aux altérations des glandes salivaires: «Les glandes salivaires sont très congestionnées, surtout les sous-maxillaires et les sublinguales, qui apparaissent parfois presque noires par la replétion extrême de leur réseau sanguin. Au microscope on trouve des diapedèses leucocytiques diffuses et des altérations des épithélioms. Les glandes salivaires nous ont montré les traces d’un kyperfonctionnement des culs de sac sécréteurs». Si la morphologie pathologique des glandes salivaires dans la rage a été si négligée et l’est encore aujourd’hui, cela tient évidemment à ce que, à la suite de célèbres recherches de Pasteur sur la rage, presque toute l’attention des savants a été attirée soit sur sa méthode d’injections préven- tives, soit sur l’étude des lésions du système nerveux central, siège princi- pal de la maladie. En effet, l’énorme quantité de travaux publiés depuis les deux dernières décades du siècle dernier sont presque exclusivement con- sacrés à l’étude du système nerveux et à la recherche de différents signes histolytiques de la maladie à ce niveau; dans ces quatre dernières années, après la découverte de Negri, l’attention des travailleurs fut portée aussi exclusivement sur les corpuscules qu’il a trouvés, également, dans le système nerveux et qui sont, très probablement, des parasites spécifiques. Cependant, il est certain que non seulement le virus est éliminé avec la salive, mais que celui-ci existe dans les glandes salivaires. Presque dans la totalité des cas de rage des rues, c’est par la salive que le virus est transmis de chien à chien, et de chien à l’homme. Certes, la ques- tion de la présence du virus dans la salive ne peut pas encore être consi- dérée comme résolue par la voie expérimentale; les opinions à ce sujet sont encore contradictoires [Galtier10), Bardach11), P. Bert, Nocard et Roux12), Bertarelli et Volpino, Remlinger et d’autres]. Certains expé- rimentateurs en inoculant de la glande sous-maxillaire broyée, ont pu y mettre en évidence le virus spécifique; ainsi, Poor13) a pu déterminer la maladie dans 12 cas sur 16, en injectant du tissu sous-maxillaire; par contre, d’autres observateurs, comme Fermi14), par exemple, arrivent à](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b2241910x_0008.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)