Traité de pathologie médicale / [Completed by F.A.B. Puchelt. Tr. by A.L.J. Bayle, assisted by various collaborators].
- Frank, Joseph, 1771-1842
- Date:
- 1838-1845
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Credit: Traité de pathologie médicale / [Completed by F.A.B. Puchelt. Tr. by A.L.J. Bayle, assisted by various collaborators]. Source: Wellcome Collection.
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![•marquable par la description exacte des phénomènes morbides. Il a recherché aussi avec le plus grand soin les causes prédisjrosantes et détenniaantes des ma¬ ladies , surtout celles qui semblent naître des localités , de l’élat de l’atinosjdière et des qualités des eaux. A peine osa-t il déterminer les causes prochaines des ma¬ ladies , comme étant la plupart du tenrps trop profondément cachées pour que l’œil ‘ humain puisse les découvrir. Mais aussi avec quel soin ne décrivit-il pas les signes sur lesquels repose le pronostic bon ou mauvais des maladies; avec quelle can¬ deur ne lit-il pas connaître l’issue des maladies qu’il eut à soigner, quelle qu'en ait été la terminaison. Dans le traitement des maladies, il marchait avec précau¬ tion et prudence , insistant beaucoup sur le régime des malades, ne les accablant jamais d une polypharmacie fatigante , tenqiorisant quelquefois, ])cut-être plus qu’il n’aurait du le faire, sans cependant rejeter entièrement les remèdes actifs. Cet homme d’un si grand génie mourut l’an cccLXvi avant l’ère chrétienne (9). 4. Dogmatiques. —Après la mort d’Hippocrate, les sophistes relevèrent la tète, mais avec plus de retenue. Quoi- qu’en effet l’école dogmatique, s’ap¬ puyant sur la philosophie de Platon et des stoïciens, ait vanté les principes d’Hippocrate, elle s’en écarta cependant entièrement. Et mênie dans cette école si célèbre d’Alexandrie, la médecine était encore souillée par la dialectique des péripatéticiens. 6. Empiriques.—Maisla secte des em¬ piriques, dont il ne faut pas tout rejeter (10}, et qui était f!oris>ante à Rome entre les années ccl et cclxx avant l’ère chré¬ tienne, fit sortir la médecine d’une voie aussi mauvaise et la ramena dans les li¬ mites de l’expérience. Mais les discus¬ sions continuelles entre les empiriques et corum ; Vralisl. 1772. JT. IJ. Fischer^ Diss, de Hippocrate , ejus scripîis corunique odilionibus; Coburg. 177'7. C. Sprençjcl, Apologie d’IIippocrale ; Leipz. 1789- 1792, 8. (9) Math. Garbicins, De vila, moribus, docirina et professione Hippocratis; Tu¬ bing. 1564. (10) G. G. Richter, De veferum empiri- corum ingenuitate ; Goetf. 1741,4. M. A. Kaiser, De niedicinæ empiricæ veleris at- que hodiernæ diversifate; llelmst. 1741. C. J. Schulze, Diss. de veteris empiricæ bcholæ diguitate; liai, 1800. les dogmatiques , s’opposèrent non seu¬ lement aux progrès de l’art, mais lui en¬ levèrent encore toute sa dignité, 6. Asciepiade—.La médecine fut re¬ levée de rabaissement où elle était tom¬ bée par Asciepiade, qui exerçait avec éclat la médecine à Rome (IJ),' dans le Itreraier siècle avant l’ère chrétienne. Prenant un juste-milieu entre la doctrine des dogmatiques et celle des empiriques, et guidé par la philosophie d’Epicure , Asciépiade fut le fondateur d’une nou¬ velle doctrine médicale. §III. METHODIQUES. -PNEUMATIQUES.- ECLEC¬ TIQUES. - TIIÉOSOPHES. - ÉCOLE d’a- LEXANÜRIE.— SIÈCLES DE BARBARIE. 1. Méthodiques.—La doctrine d’Ascié¬ piade lut d’un grand secours à The'misnn pour louder le système de la médecine méthodique, (i), qui consiste à expliquer l’origine des maladies par le resserrement oii-le relâchement, ou par un état mixte des solides du corps humain. Les soutiens de ce système remarquable sont Cœlius Aureiianus (2), et, jusqu’à un certain point, Cornelius Celse (3 ). (11) Asclepiadis Bilhyni fragmenta cu- ravit Gumpert ; Yinar. 1794, 8. Bias. Ca^ riophili,Dls. de icône Asclepiadis,in ejusd. diss. miscellaneis; Rom. 1718,4, p.351, sqq. Ant Cocchi, Discorso primo sopra As¬ ciepiade; Flor. 1758, 4; La medicina d’Asciepiade raccolla, di Bianchini ; Ye- net.l7G9, 8. Bnrdach, D iss. sisleps scrip- lorum de Asciepiade recensionem; Lips. 1800. Asclepiades und JoIju Brown, eine parallèle von Bnrdach; Leipz, 1800. (1) Salniacii exercit. Plia. inSolinum, t. 2, p. 159. Prosp. Alpini, De method, medic; Yenet. IGII, 4. P. G. V/erlof, De medic, method, sect.; ïïelmsf. 1725. Ackermann Beytrage zur Geschichîe der secte der empiriker in Witliver’s Archiv. 1 th. p. 56. (2) Acutarum passionum, lib. III, ed. princepseura Guinth. Andernacensis ; Pa¬ ris 1553, 8. Tardarum passionum, lib. V, ed. princeps cumOribasii scriptis; Basil. 1529, fol. conjunct, à Jo. Cour. Amrnon; Amstel.1709, 1722, 4. Item in collection. Aldin. Haller et Stephan. C. G. Kiihn, De medicis nonnullis in Cœlii Aureliani de acutis morbis, I, occurrentibus ; Lips. 1820. Ejusd. in Cœl. Aurelianum nolæ Dan. Gnil. Trilleri mss. communicantur, Prog. 1-IX ; Lips. 1822, 4. (5) De medicina , lib. YTII, ed. prin- ceps; Florent. 1478, fol.; Mediol. 1481,](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30374595_0006.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)