Traité de pathologie médicale / [Completed by F.A.B. Puchelt. Tr. by A.L.J. Bayle, assisted by various collaborators].
- Frank, Joseph, 1771-1842
- Date:
- 1838-1845
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Credit: Traité de pathologie médicale / [Completed by F.A.B. Puchelt. Tr. by A.L.J. Bayle, assisted by various collaborators]. Source: Wellcome Collection.
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![milieu tUi cinquième siècle ; pendant le siècle suivant, Aétius (iO), médecin de la cour de Constantinople, enfin, Alexan¬ dre de Tralles (1 Ij et Paul d’Egine (12), si habile dans l’art de la chirurgie et des accouchement s, et qui vivait à A lexandrie, au commencement du septième siècle. 6. Siècles barbares.—Vers la fin de ce même siècle, on vit en Orient toutes les sciences s’éclipser parmi les chrétiens , de même qu’au commencement du cin¬ quième siècle on les avait déjà vu périr en Occident par l’invasion des Barbares. Jusqu’au douzième siècle, la médecine, comme les autres connaissances humai¬ nes, demeura cachée dans les couvents de moines. §iy- ARABES. — École de salerne. 1. Arabes. — Dans le douzième siècle, on vit la médecine jeter un nouvel éclat en Espagne (1) à la suite des excursions des Maures. Déjà les Arabes (2) mêmes, (10) Aelii Amideni 4. Tcfrabibl. s. medicor. veter. synops. lib. XYI; Venet. apud Alduni. lat. curante. J. Cornaro ; Basil. 1555, 1542,1549, fol. J. E. Ilebens- treit, Tenlamen philologicuin incdicuni super Aelii Amideni synops. medicor. vet. libris octo; Lips. 1757, 4. Weigel, Exercilationum Actianarum spec. ; Lips. 1791, 4. (11) Libri médicinales XII, ed. princ.; Paris ap. Stephanum 1548, fol. gr. lat.; Basil 1556, 8 lat. per Torinum;Basil 1553, 1541; Argentorat. 1549. (12) De re medica, lib. TIl, ed. princ. græc.; Venet. apud Aldum 1528, fol.; Basil. 1538, fol. lal. per Guimer Ander- nac; Colon. 1534, fol.; Venet. 1591,8; Ar¬ gent. 1542, fol. per Alban. Torin.; Basil. 1551, 8, per J. Cornar.; Basil. 1556. fol.; Lugd. 1598, 8. Item in collect. Sfepliani V. Bud. Aug, Vogel , De Pauli /Eginetre merifis in medicinam, imprimisque chi- rurgiam, Prol. 1. 11; Got ling. 1768. (1) Dr. Don Garcuts Suclto’s, Kurzer \briss der Geschichte der lîeilkunde in Spanicn, seil der Vertreibung der Mau- ren. Ans den decadas medico-quirurgi- cas in Magazin der Auslandischcn lüera- lur der gesammten heilk. von Gerson und Julius; ITamb. 1824, Juli, August. (2) Math. Norberg, Diss. de medicina Arabum; Lond. Scandin. 1791. Essai his¬ torique et littéraire de la médecine des ArabeS; par Amoureux', Montpellier 1806. lorsqu’ils envahissaient l’Egypte pendant le septième siècle, avaient donné à la médecine la forme d’une science. Cet art commença à jeter quelque éclat parmi eux surtout dans le neuvième siècle, époque à laquelle leurs médecins se livraient avec avidité à la lecture des ou¬ vrages des Grecs et surtout de ceux d’A¬ ristote. Parmi les Arabes, les plus célè¬ bres commentateurs des auteurs grecs furent Hkonian-Ebn-lshak, lohiah- Ëb?i-Masawaih. Tous deux vivaient à Bagdad, qui était alors la ville où les . sciences florissaient. Mais les auteurs auxquels la médecine est redevable d’ou¬ vrages originaux sont Rhazès (3), Ebn- Sina, ou Avicenne (4), Ibn-Zohr, ou Avensoar [b] AbuCKascni (6), na¬ tif de Cordoue. Cette ville en effet était, pour les Arabes qui habitaient rEsj)agne, comme le bazar (le rendez-vous) de tou¬ tes les sciences. Les médecins arabes étaient tout-à-la-fois poètes, philosophes -et historiens. La pharmacie, la séméio¬ tique, furent les deux parties de la science dans lesquelles ils brillèrent le j)lus ; mais il n’en fut pas de même de l’anato¬ mie.Dans le treizième siècle, les sciences cessèrent d’être cultivées par les Maures d’Espagne. 2. Ecole de Salerne. — Les moines qui se livraient, en Espagne, à l’étude des lettres, introduisirent en France et en Italie, pendant le douzième siècle, la doctrine d’Aristote, ou, du moins, celle qui était enseignée par les Arabes. Parmi ces moines, ceux de l’ordre de Saint-Benoît, dont le monastère était sur le mont Cassin près de Salerne (7), Sim.Aronstein, Diss. quid Arabibus in aric medica et conservanda et excolenda de- beatur; Berol. 1824, 4. (3) Opera, cont. lib. X ad Alnianzo- rem. lib. divisio})uin; lib. de junctis ægri- tudinibus pucror; lib. de secretis, etc.; Mediol. 1481, fol. (4) Opera c. explauatione Jacobi de partibus, arab. et latin; Rom. 1595, fol.; latin, ATn. 1608, fol. (5) Taisir, i. e. rectificationis et regi- minis; Venet. 1553, fol. (6) Compendium artis. med.; Aug. Vind. 1519, fol. Method, medendi, lib. III; Basil. 1541, fol. De Chirurgia, arab. et lat. curav. Jo. Channing; 0\on. 1778, vol. II. (7) A. Mazza, Urbis salernitanæ histo* ria et antiquitates; Neap. 1681, 4.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b30374595_0008.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)