Histoire de la syphilis dans l'antiquité; avec des recherches pour servir aux médecins, aux philologues et aux antiquaires / [G.A.J. Rosenbaum] ; traduite de l'allemand par Jos. Santlus.
- Rosenbaum, Julius, 1807-1874
- Date:
- 1847
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Credit: Histoire de la syphilis dans l'antiquité; avec des recherches pour servir aux médecins, aux philologues et aux antiquaires / [G.A.J. Rosenbaum] ; traduite de l'allemand par Jos. Santlus. Source: Wellcome Collection.
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![SOS On reconnait l'existence des caroncules | mptômes qui ont précédé : l'urine est évacuée au moyen de ide qui, l'endroit de lulcère, cause des douleurs, el perce KL, .gncute, de sorte è que l’urine coule ensuite, mêlée de sang et deies de la caron- 4 cule. Il est nécessaire qu'on sache, qu'un peéje sang coagulé { (thrombos) ou une pierre bouche l'urèthre, mai] gi sans utilité pour l'art de savoir si le mat réside dans lurèth & quelle est la cause de l'ischurie (1). En général, on n'accor;t à l'urèthre quelque attention que comme canal sécrétoire de iysssie, et l'on regardait les phénomènes qu'il présentait, le plus Sent, comme symptômes de la vessie et des reins. Héliodore dans yjbasius (2) fait la description de l'adhésion partielle et des excroisinces dans l'uréthre (syssarkôsis), résultant d’ulcères. Dans cette Cçonstance 7 F'urèthre n’est rétréci qu'à un endroit, ou bien il est reCuvert sur toute sasurface de granulations. Du rétrécissement partielésulte la strangurie ou dysurie, et l'ischurie se produit lorsque le anal est rétréci entièrement parles excroissances. Il faut enlever ces e:crois- sances avec un couteau effilé. Voicile procédé : On couche le made sur le dos, on tient le pénis droit en le comprimant avecles dogts derrière l’endroit où se trouve l’exeroissance, afin que le sang ne coule pas er arrière après le coup, de la main droite on prend le couteau; on en introduit la pointe dans l'urèthre, on fend celui-ci jusqu'à la base de l’excroissance, mais point au delà. Ensuite on enlève l'exeroissance par un coup circulaire; on comprime Furè- thre pour que la caroncule saute en avant. Lorsqu'elle se montre seulement, on l'attire avec un Mydion. Après avoir enlevé l'excrois- sance il faut empêcher l'urine de couler sur la plaie, ce que l'on pratique le mieux pendant les premiers jours en mettant dans (4) Galien, Deloc affect., lib. I, c. 4 (VITE, p. 12) : Houtô de ei kaï sarka tina di’ helkôsin epitrapheisan hêgoumetha ton trachêlon tês kysteôs emphrattein ek te tôn proëgêsamencon tou helkous sêmeiôn ek Le tou kenôthênai to ouron epi LÔ kathetêri syllogioumetha ; kaï pote kKäi genomenon oida toiouton ti pa- thêma ; diabaliomenou goun tou kathetèros, élgêsen kat’ ekeino tou porou to meros, entha kai proteron etekmérametha tên helkôsin einai ; {hlastheisas de tés sarkos hypo tou kathetéros, ékolouthêse men meta Lên tôn ourôn ekkrisin haimatos te ti Kai thrymmata tês sarkos ; — Lo d’eile pathos einai lekteon tou porou 1o gegonos, eite aition ischourias en tÔ porô periechesthai, Lôn achresiôn eis tên technên estin. Le cathéter doit, du reste, toujours avoir la forme de l’orifice de la vessie, (Method. med., lib. VIE, ec. 7. X, p.301), par conséquent simuler un S iIntroduct., c. 19, vol. XEV, p. 788). L'inventeur de cel instrument fut Eristrate (ibid. p.754). Paulus Æginet. (lib. VE, c. 59) fait une (rès-bonne description du maniement du cathéter, et il dit, en même temps, que les sondes doivent être différentes suivant l'âge et le sexe, (2) Lib. L,c. 8. Mai, Classicor. auctor, e Vatican. codd. edit. Tome AY, page 187.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b33098190_0322.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)