Des odeurs, des parfums et des cométiques ... / [George William Septimus Piesse].
- George William Septimus Piesse
- Date:
- 1865
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Credit: Des odeurs, des parfums et des cométiques ... / [George William Septimus Piesse]. Source: Wellcome Collection.
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![I [La puissance de volatilité ou vitesse de l’odeur ne doit pas, si ou veut être conséquent avec ce qui précède et ce qui suit, être définie et expliquée connue elle l’est dans ce paragraphe, et surtout on ne devrait pas dire que les odeurs produites sont en raison directe de la solubilité des vapeurs dans le liquide provenant de la sécrétion pituitaire. Car certainement la vapeur d’eau est soluble dans cette sécrétion et est inodore; on pourrait dire plutôt que la puissance de volatilité des essences, ou la rapidité avec laquelle elles s’évaporent, serait toujours en rapport avec la vitesse de vibration produite ou la rapidité avec laquelle les ondes odorantes se propageraient ; si cette vitesse n’était pas assez grande, il n’y aurait pas d’odeur perçue, de la même manière que pour les sons l’oreille ne peut entendre ceux qui ne correspondent pas au moins à CO vibrations par seconde; le liquide qui lubréfie la membrane olfactive, néces- saire pour percevoir les odeurs, aurait pour rôle d’augmenter la sensibilité des nerfs, qui seraient ainsi plus capables de per- cevoir les odeurs.] Ainsi les corps qui ont un très-faible degré de volatilité sont ceux qui sont connus sous le nom d’odeurs fortes; ceux, au contraire, qui ont un haut degré de volatilité sont les odeurs faibles et délicates. Ici nous voyons les analogies de certains effets sur les sens. Les ondes sonores qui se propagent le plus lentement produisent les sons les plus forts; les ondes odorantes qui se propagent le plus lentement produisent les odeurs les plus puissantes. En parlant même sommairement de l’action physiologique des odeurs, il est nécessaire de rappeler au lecteur la distinction entre les substances qui irritent les nerfs de la sensibilité tac- tile, et celles qui communiquent aux nerfs olfactifs l’impression d’une odeur, parce que certaines matières solides pulvérisées, telles que la poussière de verre, la poudre de savon, le tabac et certains gaz comme le chlore, l’ammoniaque, etc., excitent](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28101467_0049.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)