Des tumeurs de l'urèthre chez la femme / par Bréchot.

  • Bréchot, Dr.
Date:
1876
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Credit: Des tumeurs de l'urèthre chez la femme / par Bréchot. Source: Wellcome Collection.

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    talité et de l’ignorance. Tel est le cas observé par Kùss de Strasbourg d’une femme traitée à la clinique des vénériens et chez laquelle il y avait eu substitution de l’orifice de l’urèthre à celui du vagin par suite d’un obstacle à l’accom¬ plissement normal de l’acte génésique. Cette femme portait des végétations en grand nombre à l’entrée du méat : de plus?elle était atteinte d’une fistule uréthro-vaginale qui lui permit de devenir enceinte. Huguier tenait grand compte des obstacles au coït et particulièrement de l’étroitesse ex¬ trême de la vulve et de la persistance infranchissable de l’hymen. L’observation XI de Lemoine communiquée par Huguier, parle d’une femme qui finit par avouer qu’elle avait fait des tentatives pour substituer l’orifice uréthral à celui du vagin. La tumeur, d’après l’examen de M. le pro¬ fesseur Gubler, était un adénome. Un autre ordre de causes résulte de la constitution même de la muqueuse uréthrale : elle possède à sa face profonde un lacis vasculaire très-riche, capable de se congestionner sous des influences multiples. L’afflux sanguin pendant la période d’activité de la vie de la femme, a été invoqué dans beaucoup de cas, afflux provoqué naturellement par l’ap¬ parition des époques menstruelles. Toutefois, c’est princi¬ palement vers la vieillesse ou l’âge de retour qu'il se fait une stase veineuse du côté des organes pelviens. Barnes cite des cas de tumeurs observées surtout à l’âge critique et chez des femmes qui ont été mariées. La grossesse rentre également dans cette catégorie de causes mécaniques. On a souvent considéré l’accouchement comme point de départ de ces tumeurs : on connaît du reste l’influence de