Le cours de medecine en françois contenant le miroir de beauté et santé corporelle ... / Par M. Louys Guyon Dolois, sieur de la Nauche ... Et la theorie avec un accomplissement de practique selon les principes tant dogmatiques, que chymiques ... par M. Lazare Meyssonier [the editor].

Guyon, Louis, sieur de la Nauche

Date:: 1671

Credit: Le cours de medecine en françois contenant le miroir de beauté et santé corporelle ... / Par M. Louys Guyon Dolois, sieur de la Nauche ... Et la theorie avec un accomplissement de practique selon les principes tant dogmatiques, que chymiques ... par M. Lazare Meyssonier [the editor]. Source: Wellcome Collection.

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$NO 0 Or D D Ce eo er OP A PT RCE. et TRAITE DES MALADIES VENENEVSES \ cl L. MEYSSONNIER, Awibeur d'iceluy, \ adiotté nouvellement à cette Edition fixiéme. a ,E S Maladies Véneseufe: icy font prinfes pour celles dont la canfe T <& vient du déhers immediatement , & eft communiquée à l'interieur D x Far l'exteriessr, pat la bouche quand on les auale ; par l'exrerieur, Z<SS, quand on les reçoit par l'afteuchemens virulent, foit fans pliye ( LOS comme le mal venerien, où awec plaÿa par les pointures ôu mor- LA VTT iures des Animaux venimeux 5 Mefines des perfonnes malignes is fe font feruies des ausres ouvertures du cerxs poux infinuer des venins, dont l'Art doit eftre plütoft ignoré que fceu , crainte qu'en voulant enfeigner pour Vne bonne intention, qui eft la confersarion de l'iomme, Ja connoiffance des Maladies veneneules, il n'en arriue comme à ceux , qui en lifant les Livres deffendus pourles confondre par leurs réponfes , retirer les abufés de leurs opinions erronnées , ou montrer la laideur du vice , on ne s'y coule infenfi- blement , & on n’en recoiue l'infection, C'eft pour cela que les Hebreux ont pris garde depuis plufñeurs fiecles qu'on ne permit pas la leéture du Cansique des Cantiques aux leunes gens , de peur que ces emportemens d'amour qui doivent y eftre entendus fpirituellement , ne fuffent appliqués par vne maniere fenfuelle, prophane & facrilege , dans ces efprits tendres, où la chair & le fang dans fa plus grande ferveur donne déja aflés de peine à la partie fuperieure avec qui elle eft fi fortement engagée , comme nous l’auons expliqué dans noftre Belle Magie en trai- tant de l'efprit vital & animal. C’eft pourquoy nous traiterons icy deces Mala- dies autant quilejt neceffaire fenlesent d'en étre énfiruit pour guerir les perfonnes qui en plus vulgaire des chofes qui ont quelque malignité, ont fait connoifire quelques fois én ces derniers fiecles , & en ces pays par desexemples funeftes ; ou par deseuene- mens periileux, faute de fecours , ou donné :r0p sard, ou trop mal à propos ; comme fontentre les Mineraux;l'Arfenic,le Realgar & le Sublimé:entre les vegesawx] Opium, la Ciguë, les Potirons ou Champignons : entre les Arimanx les morfurès des fer- pens, des Scorpions, l'abus des Cantharides , l'accident de l'aragnée aualée fans y À penfer, Maladies ves neneules 2 #1 + ÊS gi eues 5€} © Leur dinsfiors V{age de ce traité. Prudence dés Hibreux. Tntention de l'Aushesr, Pourauoy tlufieursnes= rent des Ven NIEPS Ta fire ices des venins plus vulgai= res, a or + 0$