Volume 1
Histoire des sultans mamlouks, de l'Égypte / écrite en arabe par Taki-Eddin-Ahmed-Makrizi, traduite en français et accompagnée de notes philologiques, historiques, géographiques, par M. Quatremère.
- Al-Maqrizi
- Date:
- 1837-1845
Licence: Public Domain Mark
Credit: Histoire des sultans mamlouks, de l'Égypte / écrite en arabe par Taki-Eddin-Ahmed-Makrizi, traduite en français et accompagnée de notes philologiques, historiques, géographiques, par M. Quatremère. Source: Wellcome Collection.
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![kliâvvi, notre auteur était âgé de quatre-vingts ans accomplis; mais cette assertion est peu exacte. En effet, siMakrizi, suivant l’opinion la plus probable, était né l’an 766 (de J. G. 1364)? il avait en845 (de J.C. i440> non pas quatre-vingts, mais soixante-dix-neuf ans. de S.-Germain, 337, f. 160 v°), où il est expliqué par jardin. On lit dans le Bark-Yémani (man. ar. 827, fol. 34 r°) : <0 lij». tjlcLûî -'•ci. )j v >k « On les fit entrer dans un grand en- « clos qui n’avait qu’une seule porte. » Dans Y His- toire des kadis d’Egypte de Sakhàwi (man. 690, fol. io3 r°) : ji s'A j.s 3 ààsJj jA «Il ordonna qu’on l’enterrât dans son mausolée, « et il fut placé dans l’enclos. » Dans la Descrip- tion de l’Egypte de Makrizi, l’auteur, parlant du terrain qui s’étendait hors de la porte de Nasr, s’exprime ainsi (m. 798, f. 128 r°) : *!jj ^ ï ^ L\9 - kiS. ! î î —..5 Ü* (j-° ... tjï \y) î Vs 1 <à^23 ^ “SiG yL5 Ayj-tpj à> ^ t'Aa . _ 4 »*■> «Derrière ce mar- « ché étaient plusieurs enclos, qui renfermaient « des pavillons de briques , voûtés L’un « de ces enclos comprenait quatre cents pavillons, «habités par des fauconniers; et ce terrain pro- « duisait chaque mois une somme de huit cents «pièces d’argent. Il portait le nom d’enclos d’Ah- « medi. » Ailleurs (folio 148 v°) : J.vju JlySrkj «Il ordonna de for- « mer, dans cet endroit, des enclos pour les che- « vaux et les chameaux. «(Voyez aussi fol. 199 r°). On lit dans l’ouvrage de Khalil-Dâheri (m. 6g5, fol. 47 v°) • v Zi jA ! G ! sj j çA^s- ss j « L’enclos au- «guste est extrêmement vaste, et renferme un « grand jardin et un large étang. » Ailleurs (fo- lio 256 t°) : ij* pJi t Vk_\3ü^ kk. b! ! î -Xt . k A.y^^ ■ j k -0 ! là ! ' C;k.s£> î y ^ & f* k.w jjAaJ! « Dans chaque province de l’Égypte on voit «un grand nombre d’enclos, dont chacun ren- « ferme quantité de fdets, et des chasseurs des- « tinés à prendre toutes sortes d’oiseaux. » Dans le Inschâ (man. ar. i5’j3, fol. 127 v°) : ^ JaJ î « Les enclos destinés pour les oiseaux. « Dans l’histoire du continuateur d’Elmacin (man. 619, fol. 242 r°) : jyAt)] ç~>j3 s) «Je lui « bâtirai un enclos destiné pour les oiseaux. « Ce mot existe encore, avec ses diverses significa- tions, dans la langue arabe. Au rapport de Burc- khardt ( Travels in Arabia, tom. 1, pag. 84), le mot ho s h désigne, en Égypte, une coury et dans le Hedjaz, un khan. Le même écrivain , donnant ailleurs la description de la ville de Médine (t. II, pag. i55), s’exprime en ces termes: «La plus « grande partie des faubourgs se compose de « grandes cours, avec des appartements bas, cons- « truits tout au tour, au rez-de-chaussée, et se- « parés l’un de l’autre par des jardins et des plan- « tâtions. Ces enclos portent le nom de hosh «(au pluriel hyshan), et sont habités par les « hommes de la basse classe, quelques bédouins « qui se sont fixés là, et tous ceux qui se livrent « aux travaux de l’agriculture. Chaque hosh con- « tient trente ou quarante familles. Ils forment «ainsi de petits hameaux séparés, qui, dans les « temps d’anarchie, se font les uns aux autres une « guerre acharnée. Le bétail est renfermé dans la « cour, au milieu de laquelle se trouve un large « puits. Cette enceinte n’a qu’une porte, qui est ré- « gulièrement fermée à la nuit.» M. Caillaud (Voyage à Méroé, au fleuve Blanc, tom. III, pag. io5) dit, en parlant de la ville de Chendy, « Les maisons sont contiguës à des enclos spacieux](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22006606_0001_0016.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)