Volume 1
Histoire des sultans mamlouks, de l'Égypte / écrite en arabe par Taki-Eddin-Ahmed-Makrizi, traduite en français et accompagnée de notes philologiques, historiques, géographiques, par M. Quatremère.
- Al-Maqrizi
- Date:
- 1837-1845
Licence: Public Domain Mark
Credit: Histoire des sultans mamlouks, de l'Égypte / écrite en arabe par Taki-Eddin-Ahmed-Makrizi, traduite en français et accompagnée de notes philologiques, historiques, géographiques, par M. Quatremère. Source: Wellcome Collection.
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![-wJ! Jj>î JLiù « On assurait qu’il était un des chefs « des dâheris, et qu’il était l’ennemi déclaré des Sunnites. » Ailleurs (fol. 168 v°) • Ll Lj X m *. jut .. , ....... . .. . 'Vrr r** P. &■: — « Il penchait intérieurement pour les opinions des dâheris; mais il Z> « n’osait pas se déclarer ouvertement. » Plus loin (fol. 277 r°) Xc.^J|Lib 5j\3j çj^. « Nous avons appris que, dans « la ville de Damas, il existait une classe d’hommes qui professaient les principes d’Ebn-Hazam, et « de Daoud, le dâheri, qui s’en référaient à lui et proclamaient ses décisions. » Dans le commentaire sur l’ouvrage intitulé MawakiJ(édition de Constantinople, pag. 11) Aj^aLk L^LCsJ « Ses principes « sont ceux des dâheris. » Dans le Manhel-sâfi d’Abou’lmahâsen (tom. I, man. 747, fol. 62 r°) : jj)LJa)l « Il professait les opinions des dâheris. » Ailleurs (fol. 101 r°) : j p.o. ^j} î Xby]s (jÆ’j.aliij! , ^1 « 11 lui inspira du penchant pour « la secte dâheri (extérieure), et l’engagea à suivre les principes d’Ebn-Hazam et autres novateurs. » Plus bas (Ibid, y°) b^alib àj_XJ « Attendu qu’il était dâheri. » Et (Ibid) A-jj.»LkJI ^4 ^a!j4! ^1 « Ces dâheris se permettent de diffamer les il- « lustres imams, premiers auteurs des sectes musulmanes. » Plus loin (fol. 107 v) ïLâxp wO-Xs-M io^aLküî «Ces misérables dâheris, qui voyent les « traditions, sans en comprendre le sens. « Et enfin (tom. V, fol. 66 v°) w-a LL3 ! « Il suivait les principes d’Ebn-Hazam, le dâheri. » Dans les Annales d’Abou’lféda (tom. IV, p. 174) (^XJL)^CJU b^aLkJI v ^a3^Jj.al_kx) «Il professait ouvertement « les dogmes des dâheris, et avait renoncé à ceux de Malek. » O11 lit dans l’ouvrage historique d’Ebn- Khallikan (man. 780, fol. 106 r°) . . .^J^jaLkJb v ^jxi\ . . .. ^ J)jta ^L^JL, ïjjJïÜàJLj ^jyàjxj Xxôj w^-L-o « Abou-Souleïman-Daoud-ben-Ali.. . « surnommé Dâheri..., fut le premier auteur d’une secte particulière. Il eut pour adhérents un grand « nombre d’hommes, qui portent le nom de Dâheris. » Abou’lmahâsen, racontant les événements qui signalèrent l’année 270 de l’hégire, s’exprime en ces termes (manuscr. 671, folio 14 v°) : ! j—j 3 ^ L lo—) I 1 i -—Lo t y ! *- ^ ^ ^ I ^ . 2,^ A.*ejiJ! ^Liâ!\ ^^Lkj! « Cette année, « mourut Daoud-ben-Ali-ben-Khalf-Abou-Souleïman-Dâheri, connu sous le nom de Dauud-Dâheri, « auteur de la secte dâheri. C’est lui qui le premier interdit de faire usage du raisonnement, dans les dé- fi cisions juridiques, et voulut que l’on s’attachât strictement à la lettre des textes. » Ailleurs (f. 5g r°), on lit : JLr® LkM :>jta >, *£,'-X? àüJL!) « Il suivit les principes de Daoud, le dâheri.» Plus loin (fol. 83 v°), le même auteur, parlant des faits de l’année 334, ajoute : J. ç-j-j j J^_al kJ! ^y j£> Xkl v_C^aLkJ! àJùül y\ ^y_ J* Uü! « Cette année, mourut Abd-alIah-ben-Mohammed-ben-Mohammed-ben-Moglis- « Abou’lhasan, 1 e fakih dâheri, qui avait étudié la jurisprudence sous Abou-Bekr-ben-Daoud- « Dâheri, et devint un des coryphées de la secte de Dâher. «Ailleurs (fol. 153 r°), l’historien raconte que l’année vit mourir le kadi Abd-allah-ben-Ali.. . Wardiri, de la ville de Basrali, qui fut le scheïkh (chef) de la secte dâheriys,LUI JjsÎ. Et enfin, il atteste (fol. 219 v°) que le scheïkh Ali- ben—Ahmed-ben-Saïd , surnommé Ebn-Hazam, dont il a été parlé plus haut, mourut l’an 4f>7 de l’hégire (1064 de J.-C.).](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22006606_0001_0554.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)