La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon.
- Mouzon, Adrien de, 1883-
- Date:
- 1907
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Credit: La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon. Source: Wellcome Collection.
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![climat (I Algérie. I) abord, ce cliinal n’csi pas univoque, c’est ce<ju’on ignore généi'alemenl en b'rance. On ne coiimaît LUièro O * le.s ressources clinialiques vai'iées de la colonie. On ne sait, pas, j)ar exem])le, (ju’il y a en Algérie des allitudes de })lus de 1.000 mètres, qui en hiver ont un climat des plus i-igoureux avec vent et neige en jvermanence. L’Algérie forme un bloc })oiir les Français simplistes (jui. maigre la tacilité des voyages et l’abondance des desci’iptions geogra])bi(pies. soid (Micoi’e légion, (est le pays du soleil où doivent fondre les tubercide.s, sans considéraitio'ii <l’àge, de métier, de situation sociale, de saison. Les médecins algériens ne doivent ]>as laisser s’accréditer de pareilles erieui’s qui, en tin de com])te, tournent au détriment du climat qu’elles sem- blent devoir favoriseï’ au premier abord. Ils doivent, en redres- sant ces erreui-s, donner la note juste, sincère, en ce qui con- cerne le climat de l’Algérie. C’est surtout le climat du littoral, des villes dites hivernales, qui doit être mis en relief, parce ({ii’il convient le mieux à la cure de la tuberculose. Or, l’biver seulement est propice aux cures de ce genre ; au contraire, l’été n’est pas favorable, et le tubeieuleux obligé de séjourner l>té dans les villes du littoral, devra s’efforcer de ({uilter le bord immédiat de la mer pour se retirer sur les hauteurs avoisinaid les villes, — seule manière d'échapper à l’humidité chaude et déjudmante, que les vents marins appor- tent au rivage. 11 semble que sans précautions suffisantes, le climat (-les villes du littoiad l’été favoi’ise la germination du bacille de Koch. Au contraire, pendant l’hiver, il y a séda- tion manifeste de heaucoiip de syinptcnnes, et la .sclérose médicali'ice fait .'^on o'uvre lentement, mais sùin'inent. Les tuhei’ctdeux scléreux, c’est-à-dire guéris, sont innom- brabh's en Algéide. A cluupie instant, vous rencontrez des hommes d’Ag(,', (jni vous diseid ôTre venus en .Algérie, à un momeid ou ils avaient des hémoptysies aboïKlaidcs, où ils](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22423357_0014.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)