La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon.
- Mouzon, Adrien de, 1883-
- Date:
- 1907
Licence: In copyright
Credit: La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
18/68 (page 18)
![ni CCS ressources, el il csl impossible de l’accabler sous le ]miüs des obligations présentées par la loi. Le budget d’Etat, au contraire, est très bien doté ; l’an der- nier un impôt spécial, l’impôt sur les tabacs, l’a singulière- ment grossi, et celte année (1907), le vote d’un emprunt de 185 millions va ]>ermcttre d’exécuter un certain nombre de grands travaux, destinés à mettre le pays en valeur, en développant scs moyens de communication. Il est certain qu’avec de telles ressources, on j)ourrait faire beaucoup pour l’hygiène, dont la mise en pratique contribuerait à l’établissement d’un pro- gramme plus complet de colonisation. Ibiisque nos sujets musulmans, pendant longtemps pres- (jue indemnes de tubcj-culose, y ])aienl maintenant un si lourd tribut, ne serait-il pas bon de consacrer quelques-uns de ces millions empruntés, à la disparition du plus grand nombre de foyers que l’incurie indigène entretient dans toute l’Algérie ? ür, dans le programme des grands travaux proposés aux délégations financières, comme devant être exécutés avec le fonds d’emprunt, s’il est question d’assainissement en géné- ral, il n’est pas fait mention de prophylaxie antituberculeuse, et cependant n’y aurait-il pas intérêt à empêcher que les indi- gènes soient décimés par le terrible fléau ? d’autant mieux que si nous avons apporté la tuberculose aux Arabes, ceux-ci nous la rendent bien maintenant, en communiquant leur maladie aux Européens avec qui ils entrent en rapport. Du fait de cette dissémination du monde indigène, les se- cours à apporter à cette partie importante de la population algérienne {5.000.000 d’individus environ), sont difficilement donnés, d’autant mieux que le nombre des médecins est for- cément limité. Nous verrons comment on a fait pour remédier à cette insuffisance de médecins, et comment les auxiliaires médicaux indigènes peuvent rendre des services en matière de lutte antituberculeuse.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22423357_0020.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)