La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon.
- Mouzon, Adrien de, 1883-
- Date:
- 1907
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Credit: La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon. Source: Wellcome Collection.
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![les (iMivi'es (lisséiiiinées dans les déparlenients français, mais no immlionne nullemeni les (envres algéj-ienmes. Lacune regi'ellable, eli (jiii monli-c condjiLMi la niélr(jj)ole )»rête peu al lent ion aux efforls des li*a\ailleurs isolés dans la colonie. 1-isl-ce une raison [)our se décourager ? Nous ne le croyons pas, el il n’esl |>as douleux qup la persévérance dans le labeur désarme rindilTéience la plus ])rofonde, el ([u’un jour proche ou loinlain, les recbei-chcs el les éludes des médecins el des bygiéii'sles algériens sei'()id a])])iéciées el mises en relief. Ce (pii esl vi*ai jumi- la liibcrcnlose l’esl également pour beaucoup d’aulres (puîslions d’un inlôrél algérien évident, el (pli soni absolument ignorées en Li-ance. Ainsi, qui donc con- naîtra, en France, rexislemee des eaux minérales de l'Algé- ]'ie ? Disons cependant (pTun revirement sc prodnii‘a certaine- ment dans un bi'cf délai, à cet é(jai-d, après lé remarquable j-ajiporl de M. le jirofesseuir llanrioi sur les stations thermales algériennes. Il ne faut incriminer personne en constatant de telles véri- tés. Peul-ôire cepemlanl l’intérét qui devrail. en Algérie, s’al- tacbei- à toutes les (pieslioins d’oialrc hygiéni({ue. n’est-il jias assez manifeste pour se communiquer à la métropole ? Dans ce cas, tous ceux qui, à des lili'es divers, détiennent une par- celle de la piiissancé |nibli(pie,. seraient youpables de n'avoir pas ci'éé dan^ la ('olonie un étal d'esprit favoi-able aux enlrc- jirises (t’hygiéne et de ju-opbylaxic gc'mérales. Or. on obsei've un fait singulier en Algérie : c'est (pie le rojirésentant de la Fi’ance en ce [lays, reconnaît par ses dis- cours et par ses actes rimpoi'lance de l'hygiène, alors que le?< Assenildécs élus s’en soucient pi'u. Les municipalités en iiar- liciilier sont indilTéi-enles aux choses de l’hygiène. Bien jilus, elles sembleid ri\alisei- pour resli'cindre l'air et la lumièi-e aux habitants de la cité. Des constructions s’élèvent de toutes jKU'Is, en sorte (pu? les espaces libres disparaissent, et les \](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22423357_0010.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)