La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon.
- Mouzon, Adrien de, 1883-
- Date:
- 1907
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Credit: La tuberculose et la lutte antituberculeuse en Algérie : ce qu'on a fait, ce qu'il faut faire : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 20 décembre 1907 / par Adrien de Mouzon. Source: Wellcome Collection.
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![- 0 - espaces libres, comme ou l'a d (, i’e])i éseMlenl les poumons de la \illo. Alger nolanmicid s’esf, flepuis 10 ans, Iransl'onné ou plulül délormé. DevanI la main-d’œuvre induslrieuse e(, adive, la mer a reculé et le ciel ses! voilé. Tel jardin qui, il y a quehpies années, laisaii les délices des enfants, s’esi vu envahu- ]>ar des maisons de rapport, dont la haute statui-c semble narguei* l'hygiéniste géneuj-, que l’on relègue au rang des ( assandres inqu'oductifs. La lièvre de construction, voilà un des maux, disons un .les Mce.s, de 1 Algérie actuelle, piiis([ue celle fièvre n’est jias l/3m- perée pai- le souci de la bonne hygiène, qui devrait présidei- à toute édification nouvelle en territoire colonial. Sans doute, le désir de s'cmdchir est un mobile honorable, comme la recherche du bonheur sur cette terre, mais uu tel désir ne doit pas être aveugle, et doit être mis en parallèle avec un jiréccjile bien connu, formulé jiar Rochard ; « Toute dépense en matière d’hygyme est une économie. » One l’on construise haut et beau, très bien, mais que l’on construise hygiéniifuement, ce sera mieux. Nous savons, par exemple, .pie la loi du 1.5 février 1902 exige un permis de bàlu-, accordé après constatation que les plans et devis sont eonlormes aux iTgles de l’Iiygièiie. Si celle loi était appliqu.Ve en Alger.e, d laiil .•onvenir .pie les fon.dionnaires chargés de délivrer ledit permis de bâtir, ne seraient pas inoccujiés dans les gran.les villes de l'Algerie. L hygiene. de riiab lalioîi est cependant ce .jui .loif nous |■éoccupel^ surtout en matière de lutte anliliiberculeii.œ. Une habitation élri.piée, peu c.mforlable. coiirluii les habitants au cabaret, et c’est au .•abarel .pie l’on .se fabri.iue un terrain aple à déveloj.per la terrible maladie, l.a tuberciilo.se se prend Mil- le /.inc, ajihonsme .pii est toujours vrai, mais n'exclut pas .raiilres raii.ses très pui.ssanles ,le .•onlaminalion et de propagation luberfaileii.ses.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22423357_0011.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)