Questions de thèses présentées et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 août 1838 / par Antoine-Géraud-Léonard Casse.
- Casse, Antoine Géraud Léonard.
- Date:
- 1838
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Credit: Questions de thèses présentées et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 18 août 1838 / par Antoine-Géraud-Léonard Casse. Source: Wellcome Collection.
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![<]rs taches d’un rouge pourpre, qui, semblables aux taches jaunes de l’acide nitrique, ne s’effacent que par le renouvellement de l'épiderme. Traitée par une solution de nitrate d’argent, il y a formation d un précipité blanc, caillcbotté, insoluble dans l’acide nitrique, et d’un précipité d’or; la liqueur filtrée ne contient que de l’acide nitrique faible, sans action sur le métal. Le sulfate d’argent se comporte de la meme manière. La solution de cyanhydrate de fer et de potasse ne donne point de précipité lorsqu’on la verse dans une dissolution de chlorhydrate d’or. Si l’on verse de l’ammoniaque dans cette même dissolution, il se forme un précipité né de la combinaison de cet alcali avec le métal ; ce précipité, d’abord sous forme de flocons jaunâtres, séché à une douce chaleur, devient solide, sans odeur, sans saveur, et détonne fa- cilement lorsqu’on l’expose à une température élevée; dans cette explosion l’or passe à l’état métallique. La potasse, mise en contact avec une dissolution de chlorhydrate, y détermine des phénomènes variables suivant que l’alcali prédomine, ou que la dissolution est en excès: dans le premier cas, la liqueur, de jaune-dorce, passe rapidement à une teinte jaune-verdâtre , qu’une légère quantité d’eau fait disparaître; on voit en même temps se précipiter une poudre noirâtre qui est une combinaison d’une très-petite quantité d’or du chlorhydrate, avec un peu de potasse. Dans le second cas, la solution passe au rouge-brun, et ne se trouble que deux heures environ après l’expérience; à l’aide de la chaleur, le précipité se forme tout de suite ; il est très-volumineux, léger et rouge-jaunâtre. Le sulfate de protoxide de fer et le chlorhydrate de protoxide d’étain donnent lieu à des précipités très-remarquables, lorsqu’on les mêle avec une dissolution de chlorhydrate d’or. Avec le premier de ces sels, il en résulte immédiatement du sulfate de peroxide de fer en dissolution, et un précipité brun, qui n’est que de l’or pur, susceptible d’acquérir tout son éclat par le frottement. Avec le second, le précipité obtenu varie en couleur et en compo- sition, selon la proportion des sels employés et leur concentration.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22363257_0011.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)