Réflexions sur l'établissement d'une Société royale de médecine et de chirurgie / [Jean Jacques Leroux des Tillets].

  • Jean Jacques Le Roux des Tillets
Date:
[1815]
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Réflexions sur l'établissement d'une Société royale de médecine et de chirurgie / [Jean Jacques Leroux des Tillets]. Source: Wellcome Collection.

    18/26 (page 14)
    est nécessaire que renseignement et les épreuve les mêmes pour le médecin et 3e chirurgien. s soient Travaux académiques relatifs aux progrès de VArt. La médecine et la. chirurgie ne sont que deux branches du même tronc , V art de guérir : elles ont, non pas de simples points de contact dans îa pratique , mais une liai¬ son intime , une identité parfaite , des rapports insépara¬ bles ; elles se prêtent un mutuel appui • eiles ne peuvent marcher l’une sans l’autre. Les médecins et les chirurgiens composent une seule famille : il faut en resserrer les liens, au lieu de les relâcher ou de les rompre; et l'ingénieuse allégorie du faisceau présentée à ses enfans par le vieil¬ lard trouve ici son application. 11 faut donc convenir que, dans les travaux académiques , non plus que dans rensei¬ gnement, on ne peut séparer, on ne peut isoler la méde¬ cine de la chirurgie, ni la chirurgie de la médecine , sans leur porter un coup funeste. Mais les tenir unies , ce n’est pas les confondre. Lors¬ qu’un de nos rois les plus illustres, Louis XIV, a créé l’Académie de Feinture, Sculpture et Architecture , il n’a pas prétendu que ces trois arts n’en fissent qu’un , mais qu’il n’v eût cju’une seule Académie pour les trois , parce que les études premières sont les mêmes, parce qu’ils tendent tous trois au même but, parce qu’ils se soutien¬ nent Fun l’autre, parce que le même régime convenait à tous trois. Eh bien ! nous le demandons à tout homme de bonne foi, la peinture, fa sculpture , l’architecture, et