Des accidents de la dentition : tribut académique, présenté et publiquement soutenu, à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 août 1838 / par F.L. Roch.

Roch, F.L.

Date:: 1838

Credit: Des accidents de la dentition : tribut académique, présenté et publiquement soutenu, à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 août 1838 / par F.L. Roch. Source: Wellcome Collection.

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$développe à l’extrémité des vaisseaux et nerfs dentaires cpii le sou- tiennent, comme nous l’avons dit, à la manière d’iin pédicule, c’est la pulpe dentaire. Elle s’élève peu à ])eu du fond de j alvéole, com- me une grosse papille et prend bientôt la forme que doit avoir la dent, en commençant par la couronne dont elle olFre tout d abord les diverses saillies et anfractuosités. La formation de la portion dure, résidtat d’une véritable sécrétion, ne commence que vers le milieu de la grossesse. On voit paraître de petites écailles qui revêtent d’abord la couronne et sont uniques ou multiples selon que la dent doit être uni ou multi- cuspidéej ces petites écailles formées d’une double couche d ivoire et d’émail, s’étendent, s’élargissent peu à peu, enveloppent la pulpe comme un véritable étui éburné, et se prolongent ensuite vers le pédicule pour former les racines ou l on ne retrouve plus que rivoire. Cette dernière substance est le produit d’une sécré- tion qui a lieu à la surface externe du bulbe, sa formation pro- cède de dehors en dedans, de sorte qu’à mesure que des couches internes se surajoutent à celles qui existaient déjà , la cavité occu- pée par la pulpe se resserre de plus en plus et finit par dispa- raître tout-à fait. L’émail qui paraît exhalé par le feuillet pariétal ou alvéolaire de la membrane du follicule, se dépose de dedans en dehors. Presque tous les auteurs admettent c|ue livoire préexiste à l’émail. Des écailles ont déjà paru sur toutes les dents provisoires du sep- tième au huitième mois, et ce n’est que dans le courant du neuviè- me que l’on voit commencer l’ossification des dents permanentes. Eruption des dents. On a assigné plusieurs causes à la sortie des dents ; les uns font agir les battements artériels, d’autres la pesan- teur , quelques-uns la contractillité des fibres du sac , il en est aussi qui ont pensé qu’il s’établissait une lutte entre la force vitale de la dent et celle de la gencive. Mais toutes ces hypothèses plus ou moins déraisonnables sont oubliées aujourd’hui, et l’accroissemeui progressif des dents est regardé, par tous les jîhysiologisLcs moder- nes , comme la cause principale de leur sortie. En effet, trois ou. 2$