Des accidents de la dentition : tribut académique, présenté et publiquement soutenu, à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 août 1838 / par F.L. Roch.

  • Roch, F.L.
Date:
1838
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Credit: Des accidents de la dentition : tribut académique, présenté et publiquement soutenu, à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 août 1838 / par F.L. Roch. Source: Wellcome Collection.

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    L’écoalement abondant delà salive, loin d’être un accldentest,au contraire, un effet très nalurcl et très salulairedn travail de la demi lion, propre à augmenter la souplesse et favoriser la dilatation dcsgrncives, on doit donc le respecter et solliciter même son retour, s’il venaltà se suspendre sous rinfluence d’une irritation et d’un spasme tro|> vifs. On peut en dire presque autant du Ilux diai rliéïque. La diarrhée accompagne , en effet , communément la dentition sur laquelle elle paraît influer d’une manière avantageuse ; il ne faut donc pas chercher à la faire cesser , pourvu qu’elle soit modérée , qu'elle ne dure pas depuis trop long-temps, (jue l’enfant soit fort ; si on la supposait duc à un amas de matières sahurrales dans l’intestin , il conviendrait d’administrer un léger minopalif, tel que le sirop de fleurs de pêcher , de chicorée , la décolion de pruneaux , l’infusion de rhubaihe, à la dose d’un gros dans un demi setier d’eau , édulco- rée et donnée par cuillerées, est un moyen des ])lus convenables. Enfin, si le dévoiement devenait séreux, colliqualif, et qu’on vit l’enfant dépérir, on devrait se hâter d’y mettre fin, en employant les moyens dont i! sera question plus tard. S’il y a constipation, tension et météorisme du ventre, on a recours aux lavements et aux fomentations éfnolüentes, aux embrocations huileuses sur le ventre; on essaye de faire pousser une selle à l’enfant en le mettant les pieds nus sur le carreau. L’agitation, rinsomnle, les frayeurs soudaines, exigent des soins ]>ai tieullers et méiitent une grande attention, car, ces phénomènes indiquent toujours un état d’exaltation du système nerveux qui j)cut avoir des suites funestes. En conséquence,l’enfant sera placé dans un appartement retiré, loin du bruit et de la lumière vive, on l’invitera au sommeil en le berçant doucement ; si l’agitation est extrême, en pourra faire usage d’une potion calmante où l’on fera entrer les eaux distillées de tilleul, de fleur d’oranger, le sirop diacode, et dont on admlnstrera une cuille- rée de temps en temps. • C’est en usant de pareilles précautions qu’on réussit ordinaire- ment à favoriser la tendance et les efforts salutaires de la nature, toutes les fols qu’une cause puissante n’entrave pas sa marche ; mais