Les tumeurs adénoïdes du pharynx nasal : leur influence sur l'audition, la respiration et la phonation, leur traitement / par B. Loewenberg.
- Lœwenberg, B. (Benjamin), 1836-
- Date:
- 1879
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Credit: Les tumeurs adénoïdes du pharynx nasal : leur influence sur l'audition, la respiration et la phonation, leur traitement / par B. Loewenberg. Source: Wellcome Collection.
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![trompe d’Eustache. Il faut alors que l’éveil soit donné par d’autres symptômes; moins strictement caractéristiques, ils doivent néan- moins appeler l’attention sur le pharynx nasal et provoquer l’exa- men physique spécial qui seul révélera la véritable nature de l’affection. Nous commencerons par l’étude des signes qui devront nous guider dans l’examen des cas peu avancés : 1° SYMPTÔMES CAUSÉS PAR UES TUMEURS ADÉNO’lDES A LEUR DÉBUT. Un catarrhe pharyngo-nasal existe dès le début de l’affection : il est caractérisé par une sécrétion abondante'dans les cavités nasales et pharyngiennes. Quand on fait ouvrir la bouche du malade, on voit une nappe d’un gris verdâtre plus ou moins largement étalée qui descend le long de la face postérieure du pharynx naso-buccal. Ces masses, souvent teintées de sang, sont expectorées en quantité considérable par la bouche et par le nez. Des granulations du pha- rynx buccal se trouvent souvent en même temps que les tumeurs adénoïdes de la partie nasale, chose toute naturelle, d’après ce que nous avons dit plus haut de l’analogie de ces productions patholo- giques entre elles. Nous avons été quelquefois surpris de rencontrer des symptômes indiquant la gêne de la respiration nasale, par exemple, l’ouverture fréquente ou même permanente de la bouche, déjà à une période très-peu avancée de l’affection; mais, en général, ces phénomènes ne deviennent vraiment éclatants que si la maladie atteint un déve- loppement considérable. Nous les traiterons donc de même que les troubles du côté de l’oreille, avec plus de fruit, lors de l’étude de cette dernière période. Les symptômes que nous venons de décrire ne donnent par eux- mêmes aucune certitude ; nous ne pouvons donc établir le diagnostic exact qui devra nous guider dans le traitement opératoire de la ma- ladie que sur la constatation directe de la présence des tumeurs adé- noïdes. Si nous insistons, néanmoins, sur la séméiologie des premiers stades de l’affection, c’est que nous voudrions faire passer dans l’esprit de nos lecteurs la conviction qu’il ne faut]pas se contenter de mettre ces symptômes sur le compte d’une cause générale, du tem- pérament lymphatique par exemple , ce que nous voyons faire journellement. Journellement aussi, on a le tort de se contenter d’un traitement général, tandis que ces svmptômes indiquent qu’on](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22472319_0025.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)