De l'idiotie : thèse présentée à la faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le mardi 14 janvier 1862 ... pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Charles-Eugène Barth,...

Barth, Charles-Eugène.

Date:: 1862

Credit: De l'idiotie : thèse présentée à la faculté de médecine de Strasbourg et soutenue publiquement le mardi 14 janvier 1862 ... pour obtenir le grade de docteur en médecine / par Charles-Eugène Barth,... Source: Wellcome Collection.

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$sauce, caractérisée par la nullité morale et intellectuelle, mais présen- tant dans cette désfradation trois variétés fort distinctes : i^ L'abrutissement, état de dernière abjection humaine, où il n'y a ni sensations, ni sentiments de besoins physiques; ^^ La stupidité, où l'on trouve quelques perceptions, et au moins quelques sentiments des besoins physiques; 3^ La bêtise, se distinguant des deux états précédents par quelques fragments d'intelligence, et notamment par la possibilité de parler. Ces trois degrés forment l'idiotisme qui, bien que de naissance et incurable, est néanmoins susceptible de quelque amélioration, et pres- que d'éducabilité. 4^ L'imbécillité a un caractère inverse, c'est-à-dire qu'elle affecte des individus qui ont eu leur raison, et va toujours en s'aggravant. M. Dubois, d'Amiens, admet trois classes d'idiots : dans ]a première, il place ceux qui présentent le plus haut degré d'abrutissement et sont réduits à l'automatisme; la seconde comprend les idiots qui ne pos- sèdent que des instincts; enfin, la troisième appartient à ceux qui offrent des instincts et des déterminations raisonnées. Henke (Méd. lég., 5® édit., § 247), admet trois catégories : stupidité, imbécillité, bêtise. M. Griesinger (Pat/iol. und Therap. der psych. Krankk.^ p. 352) classe les idiots en deux séries : l'une comprend les cas les plus graves de la nullité intellectuelle : idiotie,/âftoVa^; l'autre renferme les cas les moins graves: faiblesse d'esprit, imbécillité. M. Spielmann {Diagn. der Geisteshrankh., p. 268) admet trois de- grés : Le premier degré comprend les faibles d'esprit, les imbéciles i^die Beschrdnklen, die Schwachsinnùjen) ; Le second degré renferme les individus stupidcs {die Sfumpfsin- nigen ) ; Enfin, dans le troisième degi'é, il place les idiots apathiques {die apati^ch Bludsinnigen ).$