Contribution l'ude des convulsions et paralysies lis aux mingo-enchalites fronto-pariales / par Louis Landouzy.
- Landouzy, L., professeur (Louis Thphile Joseph), 1845-1917.
- Date:
- 1876
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Credit: Contribution l'ude des convulsions et paralysies lis aux mingo-enchalites fronto-pariales / par Louis Landouzy. Source: Wellcome Collection.
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![— -237 — Le 22, matin. Face paie, intégrité des fonctions intellectuelles et sensoriales, conservation de la myotilité et de la sensibilité dans les deux membres abdominaux et dans le membre thoracique droit; flexion de la main gauche sur le poignet, due plutôt à la paralysie des extenseurs qu'à la contraction des fléchisseurs; impossibilité de rien serrer avec cette main, qui paraît froide et engourdie* mouvement de Tavant-bras gauche faible et exigeant beaucoup d'efforts pour porter la main à la tête; muscles de la face et de la langue dans l'état naturel; douleur assez forte dans toute la partie droite de la tête, s'exaspérant par intervalles sans augmenter ni diminuer par la pression ; pouls lent et faible; peau sans chaleur; fonctions digestives intactes; l'état du malade paraît avoir beau- coup d'analogie avec celui que présentent les individus dont la paralysie reconnaît pour cause les émanations de plomb. Jusqu'au 25, même état, même traitement. Le 9,6. Face rouge, céphalalgie plus forte que jamais. Le 27. Persistance de la céphalalgie, abolition des mouvements de l'avant-bras gauche et diminution de ceux du bras.] Le 31. Vers dix heures du matin, délire avec agitation pendant toute la journée. Le 1^' janvier, dans la matinée, yeux égarés roulant continuelle- ment dans leur orbite, tête ag^itée par des mouvements continuels de droite à gauche et de gauche à droite. Le bras gauche, soulevé, retombe comme une masse inerte. Le membre supérieur et le membre inférieur droits, au contraire, sont agités de petits mou- vements spasmodiques brusques, irréguliers et fréquents, qui aug- mentent dès qu'on les touche. Le membre abdominal droit en est exempt, quoiqu'il ne partage pas la paralysie du bras, car, pour peu qu'on le pince, le malade le retire et se plaint; il prononce à voix basse les propos les plus incohérents. Cependant quand on fixe son attention par des demandes réitérées, ses réponses sont justes, il tire la langue quand on l'en prie. Pour la première fois le pouls est fréquent. Le reste du jour, point de changement, le lavement n'est point rendu. Le 2. Dans la matinée, assoupissement, point de réponses aux questions; mais le moindre attouchement reproduit les mouve- ments spasmodiques des membres du côté droit; pouls très-fré- quent et petit. Dans la journée, augmentation de l'état coma- teux; le soir, paralysie du membre abdommal gauche, mort dans la nuit.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21063059_0245.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)