Étude de la morbidité typhique à Montpellier : sa distribution, ses relations avec les phénomènes météoriques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 mai 1907 / par Y. Bouguen.

  • Bouguen, Y.
Date:
1907
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Credit: Étude de la morbidité typhique à Montpellier : sa distribution, ses relations avec les phénomènes météoriques : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 18 mai 1907 / par Y. Bouguen. Source: Wellcome Collection.

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    En ce qui concerne ]a fièvre typhoïde, le rôle étiologique de l’eau n’est plus à démontrer. En 1887, M. le professeur Brouardel, dans une commu- nication faite au Congrès d’hygiène et démographie à Vienne signalait plusieurs exemples, démontrant le rôle de l’eau dans la propagation de la fièvre typhoïde. Le Journal officiel ( 1 ) des 6-7-11-13 et 15 mars 1903, relate les exemples suivants qui furent cités à la tribune du Sénat à la suite d’une interpellation sur l’état sanitaire de l’armée. Ces exemples sont empruntés à M. Baucher, phar- macien principal de la marine en retraite. AMontàrgis, une épidémie se déclare exclusivement chez les sous-olficiers buvant de l’eau d’un puits infecté par une fosse d’aisance. A Bayonne, la fièvre typhoïde frappe exclusivement les sous-officiers qui avaient mangé de la salade lavée dans de l’eau chargée de matières de vidange. A Fontainebleau, la maladie atteint seulement encore les sous-officiers buvant à la cantine du lait frauduleusement coupé avec de l’eau d’un puits où l’on trouve le bacille d’Eberth. A Saint-Cyr, une épidémie éclate brusquement parmi les . élèves de l’Ecole militaire. Or, en inspectant les conduits, on trouva qu’une charrette portant un tonneau de vidange avait contaminé l’eau en déversant une partie de son con- tenu au-dessus d’un regard brisé. Un lavage énergique des tuyaux et l’emploi des filtres pendant .quelques jours arrê- tèrent rapidement l’épidémie. Besancon possède une caserne alimentée par deux sour- ces : la source d’Aiglon et la fontaine d’Arcier. La partie alimentée par la source d’Aiglon n’a pas eu un seul cas de (I) Ces faits ont été empruntés à la thèse du doctorat en pharmacie de A. Coupechoux.