Contribution à l'étude des ferments solubles du lait de femme : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 3 avril 1903 / par L.-A. Georges Benoit.

  • Benoit, L.A. Georges, 1877-
Date:
1903
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Credit: Contribution à l'étude des ferments solubles du lait de femme : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 3 avril 1903 / par L.-A. Georges Benoit. Source: Wellcome Collection.

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    lement dès les premières selles et a constaté qu’elle était pro- ^j| gressWement plus active dans les premières semaines.• '!|j [p D’après le même auteur, les selles des enfants nourris au sein ont une action saccharifiante bien plus grande que celles des . . enfants nourris artificiellement. i i|j Moro a cherché vainement l’amylase dans l’urine des nour™ rissons allaités artificiellement. Presque toujours elle man- quait, tandis que les urines des enfants au sein en contenaient toujours une grande quantité. Brunschwig,étudiant le ferment '■ p, amylolytique chez des individus de tous les âges depuis •l’enfance jusqu’à l’âge adulte, a vu que les quantités absolues ijj, de sucre formé augmentent régulièrement avec l’âge. h i ’i' ^ D’après M. Hanciot, le sang du fœtus ne renferme pas | jj,| constamment de la lipase dans les premiers mofe de la vie intra-utérine; quand celle-ci existe à cette époque, elle est , en très faible quantité, à partir de six mois on en trouve ^ toujours une quantité dosable mais constamment inférieure à celle de lanière. Les chiffres trouvés ont été : PL = 7-6 j| â 6 mois, 10 à 7 mois, 12 à 8 mois, 10,5 — H à 9 mois — = | (| Poulain a noté que chez les animaux la lipase paraît s’accroî- li tre dans les ganglions pendant les premiers mois de la vie ,jt et de même chez les enfants, au moins jusqu’à l’âge de qua- i tre ou cinq ans. 'i Nous avons peu de choses à dire au sujet du ferment ' j dédoublant le salol. Nobecourt et Merklen l’ont rencontré, |:]| d’une façon diffuse, dans le sérum et dans tous les organes : ] de l’économie dès la naissance. Dans les selles, aussi bien que dans le sérum, il n’y pas de différence entre les enfants, : qu’ils soient nourris au sein ou au biberon. ; Nous manquons de renseignements sur les ferments oxy- | dants, glycolytique et fibrin-ferment sur le point qui nous - intéresse. - ■] V