Volume 1

Histoire des Celtes, et particulierèment des Gaulois et des Germains, depuis les tems fabuleux, jusqu'à la prise de Rome par les Gaulois / Par Simon Pelloutier.

  • Pelloutier, Simon, 1694-1757.
Date:
1771
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Credit: Histoire des Celtes, et particulierèment des Gaulois et des Germains, depuis les tems fabuleux, jusqu'à la prise de Rome par les Gaulois / Par Simon Pelloutier. Source: Wellcome Collection.

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    Jc'i] E L O qu’il y feroit voir que les Celtes n’é- toient rien moins que barbares, dans le même fens que les Peuples fau- vages de l’Amérique, puirqu’ils con- noiffoient l’excellence de l’homme, fes prérogatives, Tes devoirs , puil- qu’il n’y avoit rien de plus fage que leur gouvernement , & leur Reli¬ gion même, fi on la compare avec celle des autres Peuples Payens. 11 ajoutoit que ce qu’il y avoit de plus déraifonnable, ce qu’on devoit re¬ garder comme barbare dans leurs O Coutumes, étoitprécifément ce que les François, les Allemands, & les autres Peuples du Nord ont jugé à propos de conferver. Cette annonce réveilla l’attention des Sçavans : elle fut fort goûtée des connoilTeurs. Un d’entr’eux, où du moins un Critique qui avoit trouvé le moyen de le rendre fort redou¬ table, l’Abbé des Fontaines en parla d’une manière avantageufe dans fes Feuilles périodiques. En général tous ceux que ces matières pouvoient intérelTer attendirent impatiemment que rOuvrage parut. Sa publication fut d’abord retardée parles foins que l’Auteur voulut y apporter , par la réfolution qu’il avoit formée de ne le laiiTer fortir de fon Cabinet qu’a- près y avoir mis la dernière main , enfuite par le défagrément qu’il eut d’avoir un Libraire qui le féconda tout-à-fait mal, G E. UHifloirc des Celtes, dont le pre¬ mier Volume vit le jour en 1740, ne fut point imprimée avec cette élé¬ gance ■ ypographique, qu’on accor¬ de à des produéfions fort inférieu¬ res , & qui ne lailTe pas d’influer juf- qu’à un certain point fur le fiiccès des Livres. Des lenteurs infinies fi¬ rent traîner le fécond Volume juf- qu’en 17^0. Il efl: à préfumer qu’en dégoûtant M. Pe/Zow/i^rjelles ont con¬ tribué à nous priver du relie de l’Ouvrage qu’il vouloit pouffer plus loin. Son delfcin étoiî- d’aller juf- qu’au tems où V.lhfoi'^ des Celtes commence àfe parta us i;'- lu fleurs ■branches, pour le renfermer enfui- le, s’il avoit affez vécu, dajis ^Hif- toire d'Alletnagne 0’Q^'''oit profon¬ dément verlé. MiUaivo dernieres an¬ nées de l'a vie ont été fl traverfées par les infirmités, qu’il n’a pas été au delà de ces deux Volumes; cet Ouvrage ne laiffe pas de former un tout complet, fort préférable à ce qui avoit déjà paru fur ces ma¬ tières. Dans l’extrême multitude & l’immenfe variété des choies dont cette Hilloire ell remplie , il ell impoffible que tour ait le même dégré de préciflon & d’exaèlitu- de. Aufli quelques Critiques l’ont relevé fur divers endroits ; mais leur centure n’a fait aucun tort à' rOuvrage, qui demeure en poffef- fion d’iui caraèlère qui n’appartient aujourd’hui