Les hallucinations volontaires (l'etat hallucinatoire) : suivi d'un chapitre sur les hallucinations, notes manuscrites et inedites du J. Moreau. / par P. Dheur.

Date:: 1899

Credit: Les hallucinations volontaires (l'etat hallucinatoire) : suivi d'un chapitre sur les hallucinations, notes manuscrites et inedites du J. Moreau. / par P. Dheur. Source: Wellcome Collection.

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$tivilé sensorielle peut être encore plus ou moins apparente, mais n'exisle réellement pas; la seule habitude, comme d’en- tendie avec les oreilles, devoir avec les yeux, etc., lui donne un simulacre de réalité; aussi le phénomène est-il exactement le même pour les sourds et les aveugles que pour ceux qui en- tejident et qui voient. ^ Pour Burdach, il ne peut-être question d’activité sensorielle que pour les images fantastiques, jamais pour les véritables illu- sions qui ne peuvent être que le produit d’une imagination trou blée soit par les maladies, soit par les rêves {'). (( L’intuition des images fantastiques, dit cet auteur, est réel- lement sensorielle. )) Mais (( les illusions véritablement dignes de ce nom, ne peuvent exister que dans une imagination malade ou dans le rêve. Les illusions sensorielles pures sont ou amorphes ou tout au plus déterminables mathématiquement ; mais elles n’ont ja- mais une forme vivante, fl n’y a qu’une imagination malade et bouleversée qui puisse entendre des champs, des paroles, voir des images de la vie réelle. )) Ainsi que nous le faisions remarquer précédemment, c’est principalement dans son application au phénomène d’hallucina- tiou que la doctrine de l’identité du délire et du rêve a paru à (}uelques-uns impossible à admettre. Elle ne saurait se soutenir devant ou en présence des faits. Ou a reproduit avec des variantes, les explications données pai* Mallehranche, par Bonnet (-), toujours en ne tenant compte que de bipartie su|)erücielle du fait, ne voyant (]ue ce qu’il a d’ex- (1) Heni;m|iioiis t)ion fiuo liiirdacli ne le j)i'onail, jias ixnir ridi'ntilé dos (Unix ('dais. Il n’avail point à s'on occnpoi' ni à (^niudlre nne ojnnion à 0(d t'j^aid II constate un fait piironnnit et siinpl(nnent : à savoir dans (|iiellcs conditions anor- males riialliicination prend naissance. (2) Et nous aussi nous les adoptons ces explications mais sons réserve, sons celle-ci, (luo tel (|u’il est (Udini, décrit par ses aulenrs, le fait d’iiallucination ren- tre forcément parmi les phénomènes du n>ve.$