Contribution à l'étude de l'ostéo-synthèse par les agrafes de Jacoel-Dujarier dans les fractures et dans les pseudarthroses : essai sur l'agrafage dans les résections du genou : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 19 mars 1906 / par Charles Mattei.

  • Mattei, Charles, 1881-
Date:
1906
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Credit: Contribution à l'étude de l'ostéo-synthèse par les agrafes de Jacoel-Dujarier dans les fractures et dans les pseudarthroses : essai sur l'agrafage dans les résections du genou : thèse présentée et publiquement soutenue devant la Faculté de médecine de Montpellier le 19 mars 1906 / par Charles Mattei. Source: Wellcome Collection.

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    curellc. S il y a une iiilci'posilioii miisciilaii’c ou apoïK-vro licpic eiili'e les l'ragnienls, on la délruil, avec soin. On lie les vaisscaiiix impoiianls. OiianI aux es(jui]les, si elles sonl détachées et libres, ou interposées entre les IVagmenls, on les enlèvera. Si elles ne gênent ])as la coeptalidn des fragments et si elles ont gardé des connexions périostiques et musculaires suffisantes, on doit les consenfer. Uédiiciion. — Si l’on intervient quelques heures après, la réduction se fait très facilement par une simple traction sur le pied et l’action directe sur les fragments. Dans les Iractures anciennes, on peut (juelyuefois obtenir la réduction, surtout dans les fractures Iransvcu'sales ou très })ou ohlifiues. Mais souvent les muscles, les ligaments et même les léguments sont revenus sur eux-mêmes et o})posent Lime résistance souvent invincible aux tentatives de réduc- tion. 11 faut alors, apj‘ès avoir avivé les surfaces fracturées des fragments, libérer leurs extrémités' qui clievauchent et exercer alors à l’aide de ilaviers des tractions directes sur ces extrémités osseuses et des tractions indirectes avec con- tre-extension sur les extrémités du membre. Des aides vigou- reux font les tractions indirectes et la contre-extension est faite par une alèze passant dans l’aine et fixée à la table. D’autres fois, pour dégager les fragments, on fléchit for- tement des deux secteurs du membre fracturé, puis quand les fragments sont bout à bout, on ramène le membre dans l'extension. Si malgré tous ces moyens la réduction est impossible, ce ([ui a lieu pour les fractures très anciennes et les pseudar- Ihroses, il faut faire la résection des extrémités osseuses. l'ixalioii des fra-fjnienls. — Les fragments étant alors bien coaidés et bien immobilisés, on les suture.