De l'ulcération et des ulcères : thèse / présentée et soutenue par Ph.-C. Sappey.

  • Sappey, Ph. C. (Philibert Constant), 1810-1896.
Date:
1847
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Credit: De l'ulcération et des ulcères : thèse / présentée et soutenue par Ph.-C. Sappey. Source: Wellcome Collection.

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    diiverses altérations farcineuses et des troubles généraux conr comitants seront de précieux indices qui mettront nécessaire- ment sur la voie de la vérité. La comparaison attentive des ulcères ujorveuxavec les vé- aériens y Liit découvrir des différences; car ces derniers.se distinguent par leurs bord.s rouges, durs, engorgés, taillés à pic, ainsi que par la manière dont ils s’établissent d’emblée, sans avoir été, comme les premiers, précédés d’abcès ou; de gangrène. Toutefois il faut convenir que les nombreux rap- ports qui existent entre la syphilis et la morve chronique surr tout, rendent assez difficile la distinction des ulcères diathési,- ques propres à l une et à l’autre de ces deux affections géné- rales. Ici encore, il convient de ne pas perdre de vue que le diagnostic ne repose pas seulement sui- l’examen comparatif des ulcères des deux ordres, mais aussi sur celui des circou- stances acces-soires, c’est-à-dire des douleurs, des tumeurs, des taches et éruptions diverses, des altérations osseuses particu- lières à l’une et à l’autre affection, ainsi que sur l’étude, at- tentive de l’ensemble des symptômes, de l’aspect général, de la physionomie et de la marche des deux maladies. Les mêmes considérations sont applicables au diagnostic différentiel des ulcères morveux, d’une part, et scrofuleux de l’autre. Ici encore se rencontre , dans les deux maladies.qu’il s’agit de mettre en regard, un certain nombre de circonstances communes , tels qu’engorgement ganglionnaire, abcès, carie, nécrose, lésions des appareils digestif et respiratoire, dont l’analogie peut induire en erreur un praticien inattentif, mais qui fournissent au contraire à l’hoiuine instruit, qui sait les étudier et les comparer, de précieux signes distinctifs propres à éclairer les indices trop obscurs fournis par la seule compa- raison des ulcères des deux ordres. Dians ce cas aussi il y aura à tirer, pour la solution de la question diagnostique, un grand parti des différences résultant du groupement et de la succes- sion des phénomènes, dés circonstances étiologiques , telles que l’âge, le tempérament, la profession,et enfin de l’existence ou de habsence de lésions propres à ruuc des affections et étrangères àil’au.tro,: je veux parler des engelures, tumeujs ganglionnaires , blépharites, ophthahnies scrofuleuses , etc.