Le paludisme / par H. Vincent et J. Rieux.

  • Hyacinthe Vincent
Date:
[between 1900 and 1920?]
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Credit: Le paludisme / par H. Vincent et J. Rieux. Source: Wellcome Collection.

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    d’une fièvre relativement continue, c’est-à-dire « lorsqu’il n’y a pas de paroxysmes distincts séparés par les intervalles d apyrexies, et que la tem¬ pérature reste pendant plusieurs jours au-dessus de la normale » [A. Lave- ran(4)]. C’est une forme dans laquelle les accès « se prolongent, rentrent l’un dans l’autre et dans cette chaîne morbide, les paroxysmes subintrants ou anticipants sont à peine séparés par un intervalle apyrétique » [Griesin- ger(2)]. Il existe donc une apparence de continuité et le fait est facilement - T ^2° tpo? w 38? 3j° 36? 35? 7TL Oc 3 S fl toi U IS b rcr 15 16 ms ms wn 17 Vl\S n JTL 3 s 2c m. i s j 1 < U r ■ à ■■ ■ f- l-3 L L \ 3 . 1 c !Ï 3 i 1 i-m w. 6- Il i J £ 4 J rN ir % 0 (s rc 4, A rA 5 ¥ V A * / Y L Si Fig. 29.—Paludisme tropical, à P. præcox, derechute. Fig. ,30. — Paludisme tropical, — Infection première en août 1912, au Maroc. à P. præcox, de rechute. — In- Rechutes diverses. Rechute en octobre 1912. Type fection première en août 1911. fébrile quotidien intermittent. P. præcox (schi- Rechute en octobre. Type fé- zontes et gamètes). Quinine à doses fraction- brile quarte, P. præcox (schi- nées de 0,25 toutes les 6 heures à partir du 27 zontes) les 16 et 18 octobre (ga- à midi jusqu’au 6 novembre. Apyrexie définitive mètes, schizontes) le 19 octobre, le 29 octobre. Gamètes persistant jusqu’au 9 no- Quinine à partir du 18 octobre, vembre. (Rieux.) Apyrexie. (Rieux.) mis en évidence, si le clinicien a soin de faire prendre la température du malade toutes les heures ou toules les deux à trois heures : à certaines heures, généralement les mêmes, les rudiments de l’intermittence apparais¬ sent sur la courbe thermique. Ce que nous venons de dire du paludisme tropical s'observe aussi bien à la période initiale ou d'invasion du paludisme primaire et au cours des rechutes. Ces caractères et en particulier cette subcontinuité du paludisme tropical se retrouve dans la fièvre rémittente des pays chauds ou fièvre climatique, tout au moins de la forme qui, comme l’un de nous, après Kelsch et Kiener, 1. A. Laveran. Loc. cit., p. 219. 2. Griesinger. Traité des maladies infectieuses (trad. française), p. 90.