Diagnostic spécial et différentiel des tumeurs du scrotum : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 novembre 1837 / par Pierre Czerniewicz.
- Chernoviz, Pedro Luiz Napoleão.
- Date:
- 1837
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Credit: Diagnostic spécial et différentiel des tumeurs du scrotum : tribut académique présenté et publiquement soutenu à la Faculté de médecine de Montpellier, le 24 novembre 1837 / par Pierre Czerniewicz. Source: Wellcome Collection.
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![si elle est remplie par les matières stercorales, elle est molle , pâteuse, ou (Jure et inégale, suivant la consistance de ces matières. Lorsque la hernie est épiploïque, elle a la forme d’un chou-fleur, dont la base est en bas et le pédicule en haut; sa surface est inégale, elle varie moins de consistance et de volume que l’espèce précédente ; elle est molle, pâteuse, moins douloureuse ; quand le malade se redresse, il éprouve ordinairement une sorte de tension qui s’étend de la tumeur à la région épigastrique, caractère qu’il est facile de s’explitjucr lors- qu’on connaît la disposition anatomique de l’épiploon ; la réduction ne se fait pas en bloc comme celle de l’intestin, elle rentre peu à peu sans aucun bruit et avec moins de facilité ; il faut que le doigt la re- pousse Jusque dans l’anneau lui-même. Le concours des symptômes propres à chacune de ces deux espèces, suffit pour faire reconnaître que la hernie est formée par l’intestin et l’épiploon à la fois, c’est-à- dire que l’on peut présumer que la hernie est une entéro-épiplocèle, lors(ju’unc portion se réduit facilement, tandis que l’autre rentre avec difficulté; que l’une est élastique , l’autre molle et pâteuse ; la pre- mière change de consistance dans les différentes circonstances de la vie, et la dernière reste toujours dans le même état. L’épiploon déplacé peut, par l’effet du temps, par les fatigues ou par la compression d’un bandage, s’endurcir, devenir inégal, passer même à l’état squirrheux et cancéreux. Pott (i) cite l’observation d’une semblable tumeur, qui fut prise pour un squirrhe du testicule et du cordon spermatique : on ne reconnut la nature du mal qu’après la mort. Comme la portion déplacée de l’épiploon , qui a subi cette indu- ration , peut se séparer au niveau de l’anneau de la portion abdominale , des exemples de ce genre ont probablement donné lieu, ainsique l’observe Lawrence (2), aux observations relatives à l’existence de trois testicules sur un même individu. S’il fallait même ajouter foi aux mélanges des curieux de la nature, on pourrait croire qu’on a trouve des individus qui avaient quatre et même ciu(] testicules dans le scro- (1) Poil, OEuv. chir., tom. I, pag. 437, obs. 4* (a) Lawrence, pag. 268.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22360451_0029.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)