Quelques considérations sur des cas de résection des os, à la suite de plaies d'armes à feu : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 août 1837 / par J.-L. de Santi.
- Santi, J.L. de.
- Date:
- 1837
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Credit: Quelques considérations sur des cas de résection des os, à la suite de plaies d'armes à feu : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 août 1837 / par J.-L. de Santi. Source: Wellcome Collection.
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![noïdal c'iail noli- cl dclaclid dans loulc sa cli'coufcreiice j il ne Icr.ait à la cavité glénoïde que par son centre. L’os présentait des petits Lourgeons charnus dans les endroits ou il était dénude , etc. Voilà une réseelion qui était bien indiquée , et dont le résultat ]>araissait devoir être heureux. Ceux qui ne sont pas partisans des résections en tireraient une preuve de plus des dangers qu entraîne après elle celte opération, si des circonstanees particulières ne s y rattachaient. M. Lacger ne s’est jamais abusé sur la réussite de cette opération. Huit jours avant cct accident nous avions perdu dn tétanos un artilleur qui n’avait reçu que trois coups d’yaltagans sur lavant- bras gauche. Les plaies s’étaient réunies par première intention et le blessé pensait déjà à sortir, quand le onzième jour le tétanos se déclara et enleva le malade le vingt-unième jour. Ces deux hom- mes avaient été surpris par les bédouins , qui étaient embusqués en grand nombre j ils avaient lutté corps à corps et n’avaient échappé a la mort, que par une espèce deniiraclcjquand on lesdégagea, ils doutaient encore un moment après de leur existence, l’impression avait été d’autant plus forte que le danger n’était pas prévu. Le moral et le physique de ces hommes de fer qui avaient supporté pendant un an toutes les privations avec une constance héro’ique, avaient enfin fini par s’affaiblir vers le quinzième ou seizième mois j les maladies avaient pris un caractère plus grave, ils avaient été trompés dans leurs espérances! La constitutiou athraospbérique vint aussi joindre son influence à toutes ces causes prédisposantes ; depuis le premier avril jusqu’au quinze, nous avons eu constamment de la neige. Nos malades étaient couchés dans des salles au rez-de-chaussée sans che- minées et sans poiles , et dont les portes étaient fermées par des ha’icks. Les soins généreux et éclairés du chef qui nous commandait n’avaient pas pu tout créer dans un pays où on manquait de tout. Il n’est donc pas étonnant que sous l’influence de tant de circonstances dé- favorables, la résection n’ait pas réussi. L’amputation dans l’article, aurait été probablement suivie du même résultat.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22360256_0029.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)