Recherches sur la fécondation et le commencement de l'hénogénie chez divers animaux / par Hermann Fol.
- Fol, Hermann, 1845-1892.
- Date:
- 1879
Licence: Public Domain Mark
Credit: Recherches sur la fécondation et le commencement de l'hénogénie chez divers animaux / par Hermann Fol. Source: Wellcome Collection.
Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.
10/336 (page 6)
![lîECIIEnCHES SI'Il I.A rÈCONDATION () le soi tlisanl l'ülliciile ovarien. Je n’insisie pas davantage ici sur ce cas particulier qui sera l’objet d’un mémoire spécial. A mesure que l’ovule approche de la maturité, son vitellus devient de pins en plus considérable, tandis que la vésicule germinative ne croît pas en proportion. Le protoplasme devient de pins en plus granuleux et les substances chimiques qu’il élabore, en les puisant par absorption dans les liquides nourriciers (]ui l’entourent, se séparent sous forme de granules et de globules lécithiques. L’on sait cà quel point ce protolécithe varie tant par l’aspect des globules que par leur grosseur, leur forme et autres caractères. L’on sait que chez divers animaux, particulièrement chez les Araignées, il se forme dans le vitellus un corps compacte qui a reçu à tort le nom de noyau vitellin et qui n’est, selon toute vraisem- blance, qu’une accumulation de protolécithe. La composition chimique du protolécithe n’est encore connue que bien imparfaitement et pour un petit nombre d’animaux. J’insisterai seulement sur les différences consi- dérables que présentent les globules lécithiques chez les animaux qui font l’objet de la présente étude. Chez les Oursins et les Étoiles de mer, les globules sont nombreux, mais très-petits et peu réfringents; le vitel- lus a l’aspect d’un protoplasme très-granuleux. Chez les Gastéropodes, ces globules sont en général réfringents et souvent colorés. Chez les Ilétéropodes, ils sont parfaitement incolores, comme c’est généralement le cas des animaux pélagiques; chez les Firoloïdes, les globules lécillii- ques sont non-seulement incolores, mais encore peu réfringents et se touchent pour ainsi dire, ce qui donne h l’œnf un aspect particulière- ment homogène et transparent. De la sorte l’œuf plongé dans l’eau échappe plus facilement au regard; c’est une conséquence de l’adapta- tion au milieu ambiant, lœs mômes caractères distinguent aussi les œufs de Sagiüa, de Doliolum, de beaucoup de Cœlentérés nageants et d’une foule d’autres animaux pélagi([ues. J’ignore, du reste, quelles sont les particularités chimiques ou physiques qui accompagnent des proprié- tés optiques si dilférentes de celles que présente le protolécithe des autres animaux.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22393213_0012.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)