Le képhalographe : nouvel instrument destiné à déterminer la figure et les dimensions du crâne ou de la tête humaine / par P. Harting.
- Harting, P. (Pieter), 1812-1885.
- Date:
- 1861
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Credit: Le képhalographe : nouvel instrument destiné à déterminer la figure et les dimensions du crâne ou de la tête humaine / par P. Harting. Source: Wellcome Collection.
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![l’ethnologie pourront faire de ces tracés graphiques, afin qu’ils puissent servir à obtenir des résultats généraux. Chacun de ces tracés peut être considéré comme un fait bien observé, mais n’ayant aucune signification vraiment scientifique par lui-même. Pour qu’ils acquièrent cette signification, il faut établir une comparaison entre les divers tracés. Or cela peut se faire de deux manières, et en premier lieu par des mesures. Toutes les mesures de distances entre deux points quel- conques peuvent être prises sur les tracés. Quant à la circonférence ou toute autre ligne courbe, on fera toujours mieux de la mesurer sur la tête elle-même, quoique au besoin les tracés puissent y suffire aussi, quand on a soin d’employer un fil, enduit de cire pour le rendre un peu raide et en même temps collant. Un fil de plomb peut aussi servir au même usage. Les chiffres qui indiquent les différentes dimensions du crâne ou de la tête ont une double signification. Ils ont d’abord une valeur absolue, puis une valeur relative. Pour rendre comparables entre elles les dimensions de la tête et celles du crâne, il faudra retrancher des premières 3 millimètres, l’épaisseur des téguments de la tête étant d’environ un millimètre et demi. Lorsqu’on voudra comparer les valeurs absolues des dimensions de divers crânes, il faudra aussi tenir compte des autres dimensions du corps, surtout de la longueur de la colonne vertébrale, mais il ne faut pas mettre en ligne de compte la longueur des membres inférieurs, qui est trop variable. L’homologie des parties principales du crâne avec les vertèbres indique celles- ci comme étant le terme véritable de comparaison. La hauteur de l’homme assis prise depuis le bout du coccyx jusqu’à l’axe des conduits auditifs, qui repondent à 2 centimètres près à la base du crâne, est par conséquent un meilleur élément comparateur que la hauteur du corps entier. Mieux vaudrait encore employer la hauteur seule de la partie mobile de la colonne vertébrale. M. c. g. carus ]) a fait voir en effet, qu’en parta- geant cette hauteur en trois parties égales, on obtient par là une unité de 1 mesure, qui mérite sans doute une certaine préférence sur d’autres dimen- ; sions qu’on pourrait adopter comme unités. M. carus a donné à cette unité 1 le nom de module organique. Mais comme il est difficile de déterminer avec 1) Si/mbolik de?' ??ienscJilicJien Gestcdt. Leipzig 1853, p. 54-. 2*](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22326546_0017.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)