Rapport de la Commission chargée d'examiner les mémoires envoyés au concours [de 1849] sur la question relative au traitement des fractures / [By J.R. Marinus].

Académie royale de médecine de Belgique

Date:: 1849?]

Credit: Rapport de la Commission chargée d'examiner les mémoires envoyés au concours [de 1849] sur la question relative au traitement des fractures / [By J.R. Marinus]. Source: Wellcome Collection.

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$cnHés et sa puissance, peut non-seulement la lui faire perdre en entier, mais même entraîner la mort. » C est. après avoir tracé ce sombre tableau des dangers des appareils à compression circulaire, tableau évidem¬ ment exagéré, que Fauteur pose le problème suivant : c< Assuiei suffisamment 1 immobilité des fragments d un os fracturé, sans porter obstacle aux mouvements organiques et physiologiques qui s’exécutent dans le membre dont cet os fait partie. » Ce problème, aucun des appareils hippocratiques, pas même les appareils soîidifiables (inamovible et amovo-inamovible) ne 1 atteint : donc, ils doivent être te jeté s. il tep roche à ces derniers de cesser, à une cer¬ taine époque, de se mouler sur le membre et de laisser, par conséquent, un vide; Famovo-inamovible même, n e»t pas, selon lui, exempt de ce défaut, ce qui prouve qu il ne le connaît pas ; en effet, s’il le connaissait autre¬ ment que par des relations inexactes, il ne dirait pas que sa coque peut se briser; qu’elle s’élargit seulement a Fendroit où la section a été faite et pas ailleurs ; qu’on ne peut suffisamment écarter les valves pour obvier au gonflement, ni assez les rapprocher pour obvier au vide résultant de 1 amaigrissement du membre, d’où il s’en suivrait que le moulage de l’appareil ne serait plus exact ; qu il n’y a, dans cet appareil, qu’une simple force de striction qui ne s’oppose pas au chevauchement ni au raccourcissement, de sorte qu’il faudrait, pendant toute la durée du traitement, y joindre une extension exeicée par des poids; que l’application du froid ou autres topiques, est impossible; que les fenêtres prati¬ quées vis-a-vis des plaies sont nuisibles en livrant pas¬ sage aux chairs et en déterminant leur étranglement, doù il résulte qu’on ne pourrait panser les plaies que loi squ elles se trouvent vis-à-vis de la fenêtre, sinon il laudiait, comme le faisait Larrey, laisser croupir le pus de manière à en imbiber tout l’appareil. 11 ressort de cette argumentation que Fauteur n’avait$