Essai sur l'emploi du fluide vaccin, pris sur une personne atteinte de maladie, ou de vice héréditaire, on d'affection quelconque. Ce fluide peut-il être nuisible ou sans danger? ... / par P.L. Delaloubie.
- Delaloubie, P. L.
- Date:
- 1805
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Credit: Essai sur l'emploi du fluide vaccin, pris sur une personne atteinte de maladie, ou de vice héréditaire, on d'affection quelconque. Ce fluide peut-il être nuisible ou sans danger? ... / par P.L. Delaloubie. Source: Wellcome Collection.
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![( la ) . > • pas la qualité du virus vaccin ; mais les bêtes à laine sont aussi sus¬ ceptibles de vaccination, et leur tempérament ne produit aucun changement dans la qualité de ce fluide. M. Texieri chirurgien à Versailles, m’a envoyé un rapport imprimé, adressé à la société d’a¬ griculture de cette ville , dans lequel on voit qu’il a vacciné un mou¬ ton, une brebis et un agneau, pour voir si cela les garantirait de ]a contagion du claveau, espèce de variole à laquelle ces animaux sont sujets, et qui en détruit un grand nombre, lorsqu’elle ègne épidérniquement dans une contrée. La vaccine, inoculée à laine et à l’aisselle, a très-bien pris sur le mouton et sur la brebis, mais non sur l’agneau. Il leur a inoculé ensuite le claveau, qui na pas pris. Ces animaux ont été mis dans des troupeaux infectés de cette maladie; elle ne s’est développée que chez l’agneau, qui en est mort. On a exposé plusieurs fois ces deux animaux à la contagion ; depuis ce temps là, et jamais ils n’en ont été atteints. C est un très-grand avantage de plus que nous retirons de la vaccine. Mais le docteur Texier a plus fait encore: il a vacciné deux enfants, et successive¬ ment beaucoup d’autres avec le virus vaccin qu’il a fait développer sur ces bêtes à laine; la vaccine a été encore fort belle, et n’a lien perdu de ses propriétés. Mous voyons d’après cela, d’une manière très- évidente, la solution de cette proposition. §11. Ce virus se combine-t-il avec les différents virus déjà prééxistants dans celui qui est vacciné? Je ne vois pas qu’il puisse y avoir de combinaison entre eux. La maladie a toujours son type spécial, qui est déterminé par la qualité du seul virus qui en et le principe. Au surplus, que paraît il? Une affection quelconque qui a son caractère particulier ; cela suppose un virus qui en est cause, lequel a aussi son mode d’action qui lui est proprey quelle que soit l’association du virus dont il tire son origine, en cé genre jamais la race ne s’est abâtardie. Je ne peux y voir rien de plus ni de moins, je m’en tiens là, et je conclus. Nous](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b31976918_0012.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)