Volume 2
Histoire naturelle des drogues simples, ou, Cours d'histoire naturelle professé à l'École de pharmacie de Paris / par N.J.B.G. Guibourt.
- Nicolas Jean-Baptiste Gaston Guibourt
- Date:
- 1869-1870
Licence: Public Domain Mark
Credit: Histoire naturelle des drogues simples, ou, Cours d'histoire naturelle professé à l'École de pharmacie de Paris / par N.J.B.G. Guibourt. Source: Wellcome Collection.
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![variations nombreuses et faciles à saisir : à cet égard, il n’en est pas de plus ingénieux que celui de Linné. Système sexuel de Linné. — Il repose pour l’établissement des classes sur l’absence ou la présence des étamines, leur liberté ou leur soudure, leurs dimensions relatives, leur nombre, etc. Le tableau suivant donne la clef de ce système qui a été suivi par tous les botanistes pendant, presque tout le dernier siècle. W L3 X C/7 C/7 Ld Z < O cS \ O C/7 CxJ H Z < 04 w s 3 C/7 Z a x g vD <D H G <D 'G G o 60 *2 <D .G « S g s S*3 to 5 07 O c3 W> 'CD Î-. O a. CO O O t- , .S ^ I *G cO S C « O a c CS M) g > a> , T3 O S Une étamine I. Monandrie. Deux étamines II. Diandrie. Trois III. Triandrie. . Quatre IV. Tétrandrie. Cinq \ V. Pentandrie. Six , VI. Hexandrie. [Sept VII. Heptandrie. Huit VIII. Octandrie. Neuf IX. Ennéandrie. Dix X. Décandrie. De onze à dix-neuf XI. Dodécandrie. „• , • l Insérées sur le calice XII. Icosandrie. Vingt étami- Insérées sur le récep- nes ouptus. | tade v XIII. Polyandrie. Deux étamines d1iis i Quatreétaminesdont courtes !nul les dcux Plus Ionêues- XIV- Didynamie. n?, q 16 1 six étamines dont au res I quatre plus longues. XV. Tétradynamie. c <v XJ c Étamines non adhé- i rentes au ! pistil, mais I adhérentes entre elles. Toutes en un faisceau XVI. Monadelphie. Par les J En deux faisceaux.. XVII. Diadelphie. filets. \ En plusieurs fais- ceaux XVIII. Polyadelphie. Par les anthères XIX. Syngénésie. Étamines adhérentes au pistil, ou posées sur lui XX. Gynandrie. NON RÉUNIES DANS LA MÊME FLEUR. I I \Invisibles a l'oeil nu. 1 Fleurs mâles et femelles sur le môme individu Fleurs mâles et femelles sur deux individus différents. Fleurs tantôt mâles, femelles ou hermaphrodites, sur 1,2 ou 3 individus. XXI. Monœcie. XXII. Diœcie. XXIII. Polygamie. XXIV. Cryptogamie. Mais ce système, tout ingénieux qu’il soit, doit céder le pas à la mé- thode naturelle. Depuis la fin du siècle dernier les classificateurs sont entrés dans la voie de cette méthode et s’efforcent de s’en rapprocher toujours davantage. Jussieu, de Candolle, et un certain nombre de botanistes de notre épo- que, ont donné ainsi des classifications, qu’il est inutile d’indiquer ici en détail. La seule, dont nous parlerons, est celle de de Candolle que nous allons suivre dans le cours de cet ouvrage.] Classification de De Candolle. — De Candolle établit d’abord entre tous les végétaux une grande division fondée sur des caractères tirés, Guibourt, Drogues, 5« édition. T. U. ^](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b28124005_0002_0027.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)