Des entozoaires de l'encephale / par Sigismond Szczypiorski.
- Szczypiorski Sigismond.
- Date:
- 1890
Licence: Public Domain Mark
Credit: Des entozoaires de l'encephale / par Sigismond Szczypiorski. Source: Wellcome Collection.
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![moyennement dilatées et égales des deux côtés. Yeux à moitié clos. En appliquant la main à plat sur les masses musculaires (tronc, abdomen, fesses), on perçoit la sensation de petites secousses très menues et rapides. Évidemment cela résulte de l’exaltation de la sensibilité réflexe, car ces secousses ne se produisent pas sponta- nément. A la palpation de la région précordiale on sent les battements du cœur très précipités et comme vibrants. Le pouls est fréquent, petit et un peu dicrote. La température prise dans le rectum marque 38“5. ■ A l’auscultation des poumons on entend la respiration bruyante et des ]’âles sonores dans toute l’étendue des deux poumons, pro- noncés surtout à droite. L’enfant possède toute sa connaissance. Elle paraît comprendre la gravité de son état, car elle cherche des yeux son père et le sup- plie à travers les dents serrées de la sauver. Elle ne souffre pas spontanément, mais ressent vivement la moindre douleur provoquée. L’ingurgitation devient impossible. C’est en vain que la petite Angèle essaie d’avaler un peu de potion qu’on lui verse dans la bouche. (Chloral hydraté 3 gr. Br. Na 1 gr. 50, Julep gommeux 100 gr.). Elle rejette le sirop avec peine. Ap- parition de spume blanchâtre, dont la malade veut se débarras- ser, mais avec beaucoup d’effort à cause du trismus. Elle demande à'être portée sur le vase pour uriner. On la sou- lève tout d’une pièce, comme un mannequin de bois courbé en arrière en arc de cercle. Après plusieurs essais elle parvient à vider-sa vessie. L’urine n^’a présenté aucun caractère particulier. Le décubitus dorsal la gêne beaucoup, elle cherche à se cou- cher sur le ventre, enfin elle y arrive en s’aidant pour cela de ses bras qui r.estent libres,; d’ailleurs, elle succombe dans cette posi- tion. Depuis son entrée à l’hôpital jusqu’à la fin de sa vie, elle n’a pas. présenté de relâchement des muscles une fois tétanisés ; les convulsions ont manqué complètement. La raideur musculaire bien, que très prononcée ne présentait cependant pas cette résis- tance invincible qu’on observe dans le vrai tétanos. On arrivait avec peine toutefois à redresser légèrement la tête, à plier faiblement](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b21711719_0100.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)