Dissertation sur l'articulation de la mâchoire inférieure : et ses mouvemens considérés dans l'état sain, et appliqués au mécanisme de la luxation de cet os et du déplacement des fragmens dans les cas de fractures. Présentée et soutenue à l'Ecole de Médecine de Paris, le 19 Floréal an 11 / par F. Ribes.

  • Ribes, F. (François), père, 1765-1845.
Date:
An XI [1803]
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Credit: Dissertation sur l'articulation de la mâchoire inférieure : et ses mouvemens considérés dans l'état sain, et appliqués au mécanisme de la luxation de cet os et du déplacement des fragmens dans les cas de fractures. Présentée et soutenue à l'Ecole de Médecine de Paris, le 19 Floréal an 11 / par F. Ribes. Source: Wellcome Collection.

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    ce niuscîe loin d’effectuer ou d’augmenter la luxation , tend à remettre l’os à sa place. Qiielleque soit l’étendue du déplacement, le temporo - maxillaire d’abord très-alongé, s’il n’est point rompu , agira dans le premier ins¬ tant sur l’os maxillaire , au moins comme une corde tendue. Ce muscle s’accoutume d’abord à cet état ; il reprend bientôt après une partie de son action ; il se contracte, agit sur l’apo¬ physe coronoïde, tend à la porter en haut et en arriére en faisant reculer le condyle, et le ramènerait dans la cavité glénoïdale, si l’apo¬ physe transverse ne s’y opposait ; il n’y a donc rien non plus dans ce muscle qui effectue la luxation ni qui la favorise. ^ Le muscle grand ptérigo *maxillaire, vu sa disposition , formera toujours, avec une ligne qui passera de haut en bas dans l’axe du con- I dyle , un angle aigu , et ne deviendra même jamais parallèle à la ligne moyenne des bran¬ ches de la mâchoire ; par conséquent il tendra il à relever le corps de cet os, et à faire reculer ] les branches au lieu de déterminer ou de favo- I ij riser la luxation. j Les muscles abaisseurs de la mâchoire, aidés J un peu par le petit ptérigo - maxillaire , sont ceux qui eSectuent la luxation ; mais ce qu '^11 y